brillent par leur savoir, dit-il, n’oublions pas que la science ne faisait pus défaut non plus à Arius, à Macédonius, à Apollinaire. Dans les rangs des théologiens latins la vérité est ballottée entre les opinions les plus disparates. Les systèmes les plus contradictoires se rencontrent à l’aise dans la théologie catholique. Tôt capita, tôt sententise. » Ce pamphlet, paru d’abord à Constantinople en 1756 (Sathas, NeoeX- $iX., p. 570), a été réimprimé par Séraphim de Pisidie à la fin du volume intitulé : "AvSoç Tr, < ; eûa-eoet’a ; -/yrot tTuvTayu.iTtov itepl àvaSa7tTt<T ! J.o-j, par Argentis Eustratios. Voir t. I, col. 1776-1777. Réédité à Constantinople en 1796, il a paru aussi dans les II a tcictix or. êXéyijsiç, Athènes, 1850, t. il, p. 265-291, et à la fin du volume intitulé : ’Aicôxpiai ; ôpOooôEoy Ttvô ; rcsp’t ttj{ to">v xaOoXixûv Suvaa-Te’ac, etc., ouvrage anonyme de Nicéphore Théotoki, édit. Vrétos, Athènes, 1853. Cf. Sathas, p. 584.
2°’OpBôSo^ou ôu.oXoy ; a oyEScaffÔEÏo-a Ttapà toO croçoXo-YtfOTaxou îspoScdixovou y. Eùyevfou toO BouXyàpstoc ; > Amsterdam, 1767 ; Égine, 1828 ; Athènes, 1829 (’ExxX.’A), ., t. iii, p. 205). — Cette confession de foi, adressée au jésuite français Leclerc, contient, en douze chapitres, l’exposé des dogmes orthodoxes, et la réfutation des protestants et des catholiques.
3°’l(ûGr, Y [iova/o-j toû Bpucwi’ou tge eûpe6évTa, Leipzig, 4768, t. i, ii ; 1784, t. m. Cf. Krumbacher, Gesc/nchte der byzanlinischen Literatur, 2e édit., p. 114. — Le troisième volume contient aussi la version grecque de l’opuscule de Théophane Prokopovitch († 1736) : Historia conlrovcrsise de processione Spiritus Sancti : ’Itffopt’a Tt£p Tr, i ; Siaçopâç tîj ; Ttspl èx7rop£’j(Tïa>ç toO àyiou lIvEÛ(j.aToç Sia^opâç (Harr.’EX., t. il, p. 61-172), et une analyse de la doctrine de Nicéphore Blemmydès sur la même question : ’Avâxpitrtç rapt Nr/.Yiçdpou to-j BXcuu.t80u, p. 307-405. Cf. Ileisenberg, Nicephori Blemmydse curriculum vitee et carmina, Leipzig, 1896, p. xxxix ; Meyer, Joseph Bryennios Schriften, Leben und Bildung, dans Byzantinische Zeitschrift, Leipzig, 1896, t. v, p. 74-112.
4° IIep tûv Si/ovotcov t<ÏW èv ra ; ç ÈxxXrjaîaïc ; ttjç IloXova ; Soxîjxcov’iaropix<5v xaî xpmxbv, Leipzig, 1768.
— C’est la version grecque du pamphlet haineux de Voltaire contre le catholicisme. Bulgaris y a ajouté des noies pleines d’érudition ancienne et moderne, ecclésiastique et profane (Vrétos). A l’enconlre des théologiens grecs de nos jours, il admet le voyage de saint Pierre à Rome, et son crucifiement dans cette ville. yEnian, Athènes, 1838, t. ii, p. 5. Ces notes sont suivies d’un petit traité contre la tolérance religieuse : X^îôiacp. tx it£p ttj ; àve ?i’Jp’/]ixe ! a ;, v^toc rcepi tt)ç àvo^r, ? roiv’E7ïpo6pY)<rxiv. Bulgaris y soutient que le pouvoir civil jouit du droit d’employer la iorce et la violence contre ceux qui ne professent pas la religion de l’État.- iEnian, t. il, p. 172 sq.
5° 0so3rop : TOJ ÈTr’.trxÔTcov Kjpo-j Ta atoÇô p.sva, 5 vol., Halle, 1768-1775. — Le nom de Bulgaris n’est pas mentionné par Bardenhewer, Patrologie, ^ édit., Fribourgen-Brisgau, 1901, p. 330.
6°’EtukttoXt) 71pb ; àvaîpET’.v çXr, vâpou Ttvoç xoù Suto-e600ç. — Bulgaris y attaque avec beaucoup de vigueur les esprits forts. jEnian, t. I, p. 5-13.
7°’ASâjj. Zoipvtxaëîou Ttepi Tri ; êjMropsûtrewç tovj ây’ou IIv£’Jti.aTo ; ex (j.6vou toO riarpô ;, 2 in-fol., Saint-Pétersbourg, 1797. — Ce prolixe traité de Zœrnikav, édité à Kônigsberg par Samuel Mislavsky († 1691), Tractatus de processione Spiritus Sancti a solo Pâtre (17741776), s’est transformé sous la plume fertile d’Eugène Bulgaris en un vaste arsenal de textes et de faux raisonnements contre le dogme latin du Filioque. Le second volume contient aussi Ta Ttôp’t Triç îx7rop£v(TEtoç toû ày : ’ou IIvEÛp-aTci ; ij’jXXoyiaTixà XEçâXaia de Marc d’Éphèse (Krumbacher, p. 116) et la lettre dogmatique (àiufffoXr, fioyu.aTixv’, ) de Théophile Corydalevs
(† 1646) au P. Sophrone Pokzasky, recteur du collège de Kiev (Démétra kopoulos, ’Op9ôôo£oç’E/.Xâç, p. 158). Cf. Philarète, Aperçu de la littérature théologique russe (en russe), Saint-Pétersbourg, 1884, p. 209 ; Gass, Symbolik der griechischen Kirche, Berlin, 1872, p. 136.
8 » ’ASoXÉoyia « ptXdÔEoç, 2 vol., Moscou, 1801. —C’est une série de méditations théologiques sur le Pentateuque. L’exégèse de Bulgaris s’éloigne tant soit peu du traditionalisme rigide de la théologie orthodoxe, et c’est pour cela que le patriarche Grégoire VI (1835-1840 ; 1867-1871) défendit de traduire en, turc cet ouvrage. Gédéon, Kavovcxoù SiaràÇEt ;, Constantinople, 1889, t. ii, p. 331.
9° AiaTpiêr, Ttept E-J8avao-(a ;, Moscou, 1804. — 10° SrcaptCov EvxpiTov xaxà Ttôv È7t/ip£a<TT(15v TÎjç Etç Xpiatov au.watjtou ufa-TEuç 4’e’J SocpiXocrdça)v, Leipzig, 1804. — 11°’E|e Ta(TlC TTEpl Tf, Ç È(7(<)T£ptXY]i ; aaçïj’VEiaÇ TOÙ /pKJTtavldp.OÛ,
Leipzig, 1804. — 12 » 2u V Tayu.a (koXoyîa ;, Leipzig, 1806.
— Athanase de Paros († 1813) est l’auteur de ce manuel de théologie qui appartient en réalité à Bulgaris, parce que le premier n’a fait qu’y condenser l’enseignement de son maître.
13° ©SoXoyixÔv, VJV TO 7rp<ÔTOV ÈxStSôjXEVOV Û7TO TOÛ
àp)(t]jLavSptToij’AyaOayysXou Aovtotto-jXou, Venise, 1872.
— Ce manuel contient une série de dissertations sur la nature de la théologie, sur ses divisions, sur Dieu, sur la Trinité, sur la création et sur l’incarnation. Bulgaris y disserte longuement sur la procession du Saint-Esprit. Il y suit la méthode scolastique. L’influence de la théologie occidentale est visible dans cet ouvrage. Tournély surtout paraît avoir été mis à contribution.
14°’ExotTOVTaETYip’iç T(ôv aitô XpiTTO’j ijtoTTJpo ; âvav-OpwTr ^TavToç t) 7rpa)T/], Leipzig, 1805. — C’est l’histoire de l’âge apostolique et du premier siècle de l’Église. Bulgaris s’appuie surtout sur les données du Nouveau Testament et fait preuve d’indépendance vis-à-vis de la tradition. Meyer, Die theologische Literatur der griechischen Kirche im sechzelinlen Jalirhundert, Leipzig, 1899, p. 19-20.
15°’EuKTToXï) lipôç IlÉTpoV TOV KXocîpXlOV TtEpl Tà)V p.£xà
tô a^ ! (7jjia c Ay ; t « )V ttjç ôpÛoôôÇou’AvaToXtV.r|i ; ÊxxXrjCta ; xa tûv yivofiÉvwv év a’jTrj 6au(j.ctTt « )v, Athènes, 1844 (Démétrakopoulos, p.l24). — La correspondance de Bulgaris avec le P. Leclerc dans la Vérité ecclésiastique. Gédéon, Eup.ëoXsù elç tïiv ïaxoptav, t<ov (iETaHû tûv ÈxxXvi(TCà)V (T^ÉdEtOV, ’ExxX. AX., t. viii, p. 369-371,
394-396. Bulgaris y développe les points controversés entre l’Orient et l’Occident.
16° Démétrakopoulos, p. 124, cite aussi un pamphlet inédit contre la papauté : IIàT : eutia… Si’rç o Dama ; ’P « i(iT, ç xai o TtEpl aÙTov |xa<TTtyo-jvTat, xtX. — Nous passons sous silence d’autres lettres et brochures ayant trait à des questions théologiques. On en trouve une liste à peu près complète dans l’ouvrage de Gédéon, Xpovixà ttjç 7raTpiap - /txr, ç’Axaôrjtxia ;, p. 170-173, note.
Koumas, ’Ircopt’a -uSv &v81twitîvuv itçàîtav, Vienne, t. xii, p. 562 ; Stourtza, Eugène Bulgaris et Nicéphore Théotohis, précurseurs du réveil intellectuel et national de la Grèce, Paris, 1839 ; cette Jjrochure a été traduite en russe dans le Moskvitianine de Pc— godine, 1844, n. 2 ; Élie Tantalidès, E&yevîou to3 BouififEuî IztiTTovri iïeçï çài’a ;, Constantinople, 1850 ; Kalligas, BIoç EiyEvîoi » to3 Bou^àpso. ;, navS>ifo, Athènes, 1850-1851, p. 494-505, 517-526 ; Georges vEnian, U [0 Yç a ç t’a -rou àoiSijviy EùyêvÎou, èv ^ xat xarâXoyoc àxpi€r ( ç tùv (TUYY ? « [AtJLàTwv itaï r[ Sta0T t xïi a JToti. Eu).).oyïi àveK^ÔTwv ffUYypa^[tàxwv toîî àotSi’ivoy Eùyevîou Toù BouXvàp21aç, Athènes, 1838, t. I, p. f l [xf ; Asopos, ’Ifffoçîa lÀXy ( vuv iiotïiTwv « aï <TUYYf « Y^ wv’Athènes, 1850, t. I, p. 385 ; Nicolas Katrami, ’Irco ; i « « î SiaTaçr’.niiî è^t Tfjî isatpîSoç Eûvsvtou toîî IîotMYàçEwç, i.^/iiT.-.ffyÔTzo’j ElaSuivtou vai Xeçffwvof, Zante, 1854 ; l’auteur se propose de montrer que Bulgaris est né à Zante : sa brochure abonde en détails sur la jeunesse et l’éducation de son héros ; André Papadopoulo Vrétos, Biographie de l’archevêque Eugène Bulgari rédigée sur des documents authentiques, suivie d’un ouvrage en latin du même auteur, Athènes, 1860 ; brochure très faible au point de vue critique, écrite dans un français détestable ; on trouve à la fin une liste