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CLAUDE DE Tl RIN - CLAUSES APOSTOLIQUES


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inir di mandant i laudi di a nui.’i DUoun 1er, Vonum.GermaniX hitt.Epitt, t.l Un, 1806, i

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mil qui provoqua I [pologeticum di Qaudi Mablli a, Annalet

<n, i. S, Benedicti, Lucqui, 1780, I. II, 1 d pai dom

llquei,

> 6 H). I’i, 1802, i I ikon,

trail. i li chler, Pal, 1864, t. iv, ] Théodemir ré l" miit a cette d deux

parties, el ijue la deuxii me partie a été i d’Or dana le I. ni du » il y a la une méprise.

mi ni du I III. /’./.. t. i vi. roi. 31*),

qu’il va répondre à chacune dei ail aude et pro

nobis et pr de » i venerabill abbate (Théodemir), imo pro

defentione sanctm matris 1. uls, quand il arrive à la

partie de l’apologie qui vise personnellement Théodemir, il lait parler Théodemir lui-même pour réfuter Claude, col. 869 : Hit itti se habentibus, voce ejusdem venerabilis abbatie retpondemus fdeo, o Claudi… C’est là un procédé littéraire ; mal réalité, ce qui Buil est de Jonas, el dans le même ton et du même style que le reste du traité. Ce traité de Jonas est dans P. /.., t. cvi, col. 805-888 ; cf. Serval Loup de Ferrières, Epist., xxvii. P. /… i. cxrx, col. 476. Les Responsa contra perversas Claudii Taurinensis episcopi sententius do Dungal Le reclus sont dans P. /.., t. cv, col. 465-530. Voir encore Walafi id Strabon, De rebut ccclesiast., c. viii, P. /.., t. cxix, col. 928-929 ; Paschase Radbert, Expositio m Matthxum, I. XI, c. xxiv, P. /.., t. cx.x, col. 834-835 ; Hugues de Fleury, Hittoria eeclesiast., l. VI, P. L., t. ci..Mil, col. KYi.

II. Travaux.

Richard Simon, Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament, Rotterdam,

1003, p. 353-365 ; Id., Critique de la Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques et îles prolégomènes île la Bible publiés par E. Du Pin, Paris, 1730, t. [, p. 284-290 ; N. Antonio, Bibliut. llispana velus, Madrid, 17KS, t, i, p. 458, 461, reproduit dans P. /.., t. civ, col. 609-616 ; C. Schmidt, Claudius von Turin, dans Zeitachrifl fur historische Théologie, 1843, p. 39 sq. ; C. U. Halin, Geschichte der Ketzer im Mittelalter, Stuttgart, 1847, t. ii, p. 47-58 ; Th. Fbrster, Drei Erbischôfe vor tau Jahren (Claude, Agobard, Hincmar), Gùtersloh, 1873 ; H. Reuter, Geschichte der religiôsen Aufkldrung im Mittelalter, Berlin, 1875, t. i, p. lt>-24, 267-269 ; H. Simson, Jahrbucher des frànkisclien Heiclis unter Ludwig dem Frommen, Leipzig, 1876, t. ii, p. 247-251 ; M. Menéndez Pelayo, Historia de lus lieterodoxos espanoles, Madrid, 188U, t. I, p. 341 ; L. Laville, Claude de Turin (thèse de théologie protestante), Montauban, 18-9 ; F. Savio, Gli anticlii vescovi di l’orino, Turin, 1889, p. 31-56 ; E. Comba, Claudia di Torino ossia la protesta di un vescovo, Florence, 1895 ; Id., / nostri protestanti, t. I, Avanti la informa, Florence, 1895, p, 117-155 ; E. Dummler, Ueber Leben und Lehre des Bischofs Claudius von Turin, duns Sitzungsberichte der K. preus. Aleademie der Wissenschaften, Berlin. 1895, p. 427-443, et dans Monum. Germanise hist., lue. cit., p. 5so-58’J ; G. Boflito, Il codice Vallicelliano c III, Contributo allô studio délie dottrine religiose di Claudio, vescovo di Torino (il s’agit du commentaire de l’Évangile de saint Matthieu), dans Atti délia r. accademia délie scienze di Torino, Turin, 1898. t. xxxiii, p. 250285 ; Foss, dans Realencyklopàdie, 3’(’dit., Leipzig, 1898, t. iv, p. 136-138 ; A. Fisch, Fidèles jusqu’à la mort ou précurseurs et martyrs, Paris, 1904, Voir encore les autres travaux indiqués au cours de cet article, et Ul.Chevalier, Répertoire des sources historiques. Bio-bibliographie, 2 édit., t. î. col. 941.

F. Vernet.


CLAUSES APOSTOLIQUES. -
I. Définition. II. Clauses qui peuvent se rencontrer indifféremment dans tous les rescrits pontificaux. III. Clauses spéciales aux rescrils pour le for intérieur. IV. Clauses spéciales aux rescrils pour le for extérieur. V. Clauses spéciales aux bulles pontificales. VI. Clauses propres aux réponses des Congrégations romaines. VII. Abréviations usitées dans les clauses apostoliques.

    1. DÉFINITION##


1. DÉFINITION. —

Les clauses apostoliques sont des formules insérées dans les actes pontificaux, rescrits ou huiles, et notifiant des dispositions particulières, auxquelles ont à se conformer ceux que ces actes concernent.

Les clauses sont de diverses sortes. Il y a, en effet, des clauses dérogatoires, irritantes, révocatoires, suivant qu’elles dérogent à quelque acte antérieur ; qu’elles

annulent tout ce qui n rail en opposition < l’acte auquel elles sont jointes ; ou qu’elles retirent des conces précédi du h m nali

prohibitives, i omtn

qu’elles défendent quelque chu-c. qu’elles non

d’un châtiment ; ou quilleimposent d On

trouve, en outre, des clauses conditi sues

ou restrictives, selon qu’elles n’accordent une laveur que soucondition ; qu’elles étendent une faveur pri dem ment accordée ; ou qu’elles la restreignent, etc. On appelle riantes de style celles qu’il est d usage d’apj ordinairement aux actepontificaux, el qu’on -ou--entend toujours, quand elles ne sont pas formellement exprimées.

Le nombre di apostoliques dépasse cinquante.

Nous rapporterons et nous expliquerons ici les principales, en les classant, pour plude clarté et de commodité, en catégories distinctes et rationnell

II. Clauses qui peuveni se rencontrer îMutrvÉi

Ml NT DANS TOI s 1 ES RI si. tins PONTII K.t X. — 1 Clû

relatives à l’exactitude de la supplique présentée au pape. — Si pi taniar, ou si itæst. —

Quand elle n’est pas formellement exprimée, cette clau-e doit toujours être sous-entendue. Dés la fin du iiie siècle, dans une lettre adressée a l’archevêque de Cantorl en 1180, le pape Alexandre m affirmai ! déjà que c’est la une coutume inviolable de l’Église. L. I Décrétai., lit. iii, De rescriptis, c. 2, Exporte. Cette prescription c nique est d’ailleurs l’écho du droit romain ancien qui déclarait nul tout rescril ne renfermant pas expi ment cette clause. Ibid., Ile di t. La for mule si preces veritate nitantur, signifie que si, danla requête adressée au pape, es ! alléguée une fauessentielle, ou bien est caché un luit, qui, d’après le droit ou l’habitude de la curie romaine, devrait être exposé, le rescrit est invalide. Cela ressort d’un texte du Corpus juris : Qui fraude, vel malitia falsitatein exprimunl, aut supprimuni veritatem, in suse penersitalis pamam, nullum ex iis lilteris cortimodum conseijuantur. L. I, Décrétai., tit. III, De rescriptis, c. 20, Super lilteris. Ces paroles sont du pape Innocent III, et concernent directement les rescrils de justice ; mais tous les auteurs les appliquent également aux rescritcieux, car personne ne doit tirer parti de sa propre malice, comme il est dit en divers endroits du Corpus juris L. I Décrétai., tit. ni. De rescriptis, c. 13, Sedes apostolica ; c. 10, Ex ténor e, etc. Si la fausseté, ne portait que sur un point accidentel, elle n’aurait probablement pas pour résultat d’annuler le rescrit, et. da> doute, on pourrait conclure à sa validité, suivant l’axiome reçu : / ;  ; dubio standum est pro valure actus. Pour les détails, voir Schmalzgrueber, qui a traité longuement et savamment cette question. Jus ecclesiasticum universuni, 5 in-fibl., Venise. 1738 ; Il in-i. Home, 1845, 1. I, tit. ui, S ;  !. n. 13-20. t. i. p. 70 sq.

Motu propria. — Kn vertu de cette clause, disparaissent, en général, les clauses d’invalidité qui résulteraient d’une fausse allégation, OU d’une restriction coupable. Elle signifie, en effet, que le pape, pour accordu la faveur qui est l’objel du rescrit. ne s’est pas appuvé sur les motifs indiqués dans la supplique qui lui a été précédemment adressée, ail instantiani partis, niais qu’il a agi comme de son propre mouvement et pour d’autres motifs à lui connu-. Nous avons dit en a rai, car si les causes d’invalidité étaient très graves, ne seraient pas compensées par la clause motu proprio. Cf. Suarei, De legibus, I. VIII. c. mi. n. (’« -17. 0 omnia, 1$ in-4°, Paris, 1856-1878, t. vi. p. 270-374 ; b ; iiian. Theologia moraiis, i in-fol., Venise, 1719, 1. I. tr. IV. De legibus, c. xxiit. n. 8. t. i. p. 77 ; Salmanticenses. Cursus tlteologita moraiis, ti in-fol., Lyon, 1679, tr. XV1I1. De privilegiis, c. i. p, iv. n. 10-42, t. iv. p. S96 ; Schmalzgrueber, op. ai-, l. 1. tit ni. § i. a. 12,