COMMUNION EUCHARISTIQUE SOI DEUX ESPÈC1
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c. xv, /’. /.., t. i v. col. 1032, onl tontenn que le vin Cevait ainsi quelque cou cration, mai il n’est point démontré qu ils i aient réellement entendu il une lécration effective bu sang de Jésus-Christ Quoi qu’il , i, oit, la doctrine contraire fut positivement soutenue par la plupart des théologiens, particulièrement par saint Bernard j 1153), Epitt, lxix, ad Guidontm ai teni, n. j. /’. /.., i. ctxxxii, col. 181 ; Jean Beleth ({1182), Ralianale divinorum offteiorum, c. xiiv, /’. L., t. il iii, col. 104 ; Guillaume Durand de Itende († 128, atle $eu enehiridion’divinorum offleio rum, I. VI, c. lxw, i » . Il sq., Lyon, 1574, i. il, p. 3J2 sq. ; il"in Uarténe, op. <H-, t. i, p. 428 sq. Ces théologiens B’appuient principalement sur ce que la consécration ne peut être produite selon l’institution de Jésus-Christ que par les paroles consécratoires. Ils admettent cependant que le vin sanctifié |).irle contact du précieux Bang mérite un respect particulier. Il est donc certain qu’il ne pouvait y avoir communion réelle sous l’espèce du vin. Cette pratique assez, constante pendant plusieurs siècles est donc une preuve en faveur de l’inexistence du précepte de communier sous les deux espèces.
</) Communion sons la seule espèce du pain à la messe des prétanclifié » . — La messe des présanctifiés supposait toujours la communion faite par le prêtre et par les fidèles sous la seule espèce du pain. Car Ion ne conservait d’un jour à l’autre que le pain consacré destiné à la communion du prêtre et à celle des fidèles. Comme il n’y avait point de consécration nouvelle, il ne pouvait y avoir de vin consacré ni pour le prêtre, ni pour les fidèles. L’on communiait donc uniquement sous l’espèce du pain. Chez les Orientaux, cet usage, introduit par le concile de Laodicée au ive siècle, can. 49, Hefele, op. cit., t. i, p. 1022, fut confirmé par le concile in Trullo en 692. Ibid., t. iii, p. 560. La messedesprésanctiliésétait célébrée tous les jours de jeûne en carême, c’est-à-dire tous les jours excepté le samedi, le dimanche et le jour de l’Annonciation. Les fidèles avaient coutume d"y communier. Chronicon paschale, P. G., t. xcii, col. 989 ; S. Théodore Studite, Explicatio divinse liturgiæ præsanctificatorum, P. G., t. xcix, col. 1687 ; Pargoire, op. cit., p. 341 sq. Cet usage s’est conservé chez les Orientaux. Gasparri, Tractaïus canonicus de sanctissiyna eucharistia, Paris, 1897, t. i, n. 68. En Occident, la messe des présanctifiés, célébrée seulement le vendredi-saint, est déjà mentionnée dans le sacramentaire attribué à saint Gélase, P. L., t. lxxiv, col. 1105, dans le Liber sacramentorum de saint Grégoire le Grand, P. L., t. lxxviii, col. 87, et dans VOrdo romanus primus, col. 954. Suivant ces deux derniers documents, les fidèles y communiaient sous l’espèce du pain, seule conservée de la veille. A Rome, au i.e siècle, au témoignage d’Amalaire de Metz (f837) qui affirme l’avoir appris à Rome même de l’archidiacre romain, l’on ne communiait point le vendredi-saint. De ecclesiaslii is offîciis, 1. I, c. xv, P. L., t. cv, col. 1032. Ailleurs, à cette époque et aux siècles suivants, les fidèles avaient encore coutume de communier en ce jour. Amalaire, op. cit., 1. I, c. xii, col. 1018 ; Jean d’Avranches († 107’.'. Liber de offîciis ecclesiasticis, P. L., t. cxlvii, col. 50.
e) Pendant toute cette période, communion des enfants sous une seule espèce, plus habituellement celle du vin. — Sans rapporter les nombreux textes qui prouvent le fait de la communion des enfants pendant les douze premiers siècles, nous mentionnerons seulement ceux qui indiquent manifestement l’usage de les communier sous une seule espère. Voir col. 19$1-$296, Nous supposons d’ailleurs ici le dogme catholique de la nonnécessité de la communion pour les enfants. Concile de Trente, sess. XXI, c. iv. Au temps de saint Cyprien ({258), la communion se donnait aux enfants sous l’espèce du vin. Cyprien rapporte qu’une eufaut, que l’on
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m. i inmoins < ;., ris tique et i la communion du calice, ne pal
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lui verser dans la bouche. Delaptis, c. xw. P. L., t. iv, col. i~i sq. le vomi I mentionné comme
ordinaire punition de la participation a l’idolâtrie, le fait de la communion du calice offerte p
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té comme une chose ordinaire.
Samt Augustin 130), parlant incidemment d< communion des enfants, la mentionne, non sous l< Bdeus
ces, mais sous l’une OU l’autre.
/’/…t. xxxiii. col. 984 sq., ou seulement soi du vin. Opta imperfectum contra Julianum, 1 11, c. x.x, /’. L., t. xi.v, col. 1154. failli Paulin de Noie 1 parle des enfants auxquels apiès le baptême le prêtre donne la nourriture du salul aluti feriê
jmhiai ora « ibis, Epist., xxxii, n. 5. /’. /-., t. iii, col ce qui ne convient qu’à l’espèce du pain. Le II’concile de Mâcon en 585, can. <>. porta ce décret qui s’applique à la communion des petits enfants sous I -pèce
du pain : I eliquise êoerificiorum posl pe ractam miêtam in tacrario i "(, quarto.
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siam addiuauti’iet indicto ris jejunio, easdem reliijims conspersas vino percipiant. Labbe-Coasart, > « crosancta concilia, Venise, 1729. t. i. p. 67."). Quant au canon 19e du IIIe concile de Tours en 813 qui défendait aux prêtres de donner indiscrètement le corps du Seigneur pueris mit aliis quibulisbet personis udstantibus, conformément a I Cor., XI, 27. il ne peut tendre que des enfants qui avaient l’usage de la raison et qui pouvaient être majoribus peccatis irretili. Labbe-Cossart, t. Ia. p. 351. A la même époque, Raoul de Bour, . Capitula, c. vi. P. L., t. exix, col
et Wautier d’Orléans (-j-691. Capitula, c. vu. col.731sq., mentionnent l’obligation qui incombe au prêtre de tenir l’eucharistie en réserve pour les malades ainsi que pour les enfants qui seraient en danger, réserve qui ne se faisait habituellement que sous l’espèce du pain.
Au commencement du xiie siècle, le pape Pascal II (fil 18), en défendant absolument Vintinctio, excepte les enfants et les malades gui panem absorbere non possunt. Guillaume de Champeaux (7 1122) rapporte qu’à son époque infantulis mox baptizatis solus calix datur, t/nia pane uti non possunt, et in calice totum Christ uni accipiunt. De sacramento altaris, fragment reproduit par Mabillon, /’. L., t. ct.xiii, col. 1039. Un peu plus tard. Robert l’aululus (-f 1 178) affirme que les petits enfants ne recevaient alors que le sang du Seigneur : Pueris recrut nalis idem sacramentuni in specie sanguinis est ministrandum digilo sacerdolis, quia taies naturaliter sugere possunt. De offîciis ecclesiasiicis, 1. I, c. xx. /’. /… t. clxxvii, col. 392. On sait que l’usage de communier les enfants disparut entièrement au xiiie siècle et qu’il fut alors interdit par plusieurs conciles, notamment par les conciles de Bordeaux et de Bayonne en 1255 et 1300. De tous les documents cités nous pouvons conclure que la communion des enfants, tant qu’elle fut en usage, se lit le plus souvent sous une seule espèce, particulièrement celle du vin.
En Orient, où il était aussi d’usage d’accorder la communion aux enfants, il rs t prouvé que cette communion se donnait parfois sous une seule espèce affirme que c’était une ancienne coutume à Constantinople que toutes les fois qu’il restait un grand nombre de parcelles du pain consacré’, on fit venir pour les consommer les jeunes entants qui fréquentaient ! Htat. vol., i. IV, c. xxxvi, P. G., t. lxxxvi, col. !
Itans d’autres églises on avait coutume de communier le^ enfants sous l’espèce du viii, particulièremen 1 niants encore à la mamelle, auxquels le prêtre donnait