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NCILES

qui a tonl r.ni ni d’ailleurs à l’autorité <ie

Votre Béatitude toute la ratiDcatioo et confirmation de icte, < m" ninit et eonflrmtUlo

auctoritati Vêtira Beatitudinii fuerii reurvata, cette lettre ne contient proprement aucune demande il confirmation, il en va différemment d’une autre écrite trois ms plue tôt, P. /.., i liv, col. 975 I ii 151, Anatole distinguait, lui aussi, tréa nettement i d matiquea do concile et le (.indu 38*, et

i traitait successivement ces <l<-ii x pointa, en narrateur

l r le premier, en solliciteur pour le second. Le

je d’une partie à l’autre est clairement marqué par ces paroles, loc. cit., col. 980 : i Voilà donc comment si’-, , [ii pa discussions relatives à la pais ecclésiastique et à la concorde des prêtres dans la vérité de la loi. Mais d’autres affaires réclamaient notre attention… Ces autres affaires, c’est le fameux canon dont le patriarche retrace la genèse pour aboutir à cette conclusion : i Et à cause de l’honneur que nous voulons vous rendre, le saint concile et nous, nous vous avons donné connaissance de ce décret, afin d’obtenir de vous approbation et confirmation. Accordez-nous cela, tus saint l’ère, nous vous en conjurons. » Evidemment, Anatole ne songeait pas. lui non plus, à la nécessité d’une confirmation pour les décisions doctrinales votées conciliairement ; le contraste entre les < : eux parties de la lettre de 4Ô1 le montre bien.

Les lettres de Marcien intéressant notre question sont également au nombre de deux. La première, écrite en 454, est semblable pour le plan et pour le sens à celles d’Anatole et du concile. L’empereur n’y demandait à Léon que son assentiment au 28e canon. Quant à la question doctrinale, il le félicitait de son heureuse conclusion, et il disait en Unissant, Episl., C, P. L., t. liv, col. 971-972 : « Ainsi tous les points de loi ont été définis selon les désirs de Votre Sainteté… Après de longs débats, l’orthodoxie a triomphé, et conformément à la règle tracée dans le message de Votre Sainteté’, tous ont donné leur assentiment à la formule imposée par la vérité. » Un peu plus loin, il ajoutait, marquant nettement lui-même la différence de sujet : « Mais comme il a été statué en outre qu’après le siège apostolique la première place appartiendrait à l’évêque de notre très magnifique ville de Constantinople, qui est appelée la nouvelle Rome, daigne Votre Sain’.elé donner son assentiment aussi à celle partie, à laquelle se sont opposés ceux qui tenaient votre place au concile. » La conclusion à tirer de cette lettre sera confirmée par l’examen d’une seconde, qui est postérieure de deux ans et dont il est nécessaire de considérer attentivement le texte et les circonstances historiques, si l’on veut en bien saisir la portée. L’empereur écrivant de nouveau à Léon, en 453, Epist., ex, P. L., t. liv, col. 1017, 1019 : « Nous sommes extrêmement surpris qu’après le concile de Chalcédoine et les lettres que vous ont adressées les vénérables évéques pour vous instruire de tout ce qui s’était fait, on n’a point reçu de Votre Clémence une réponse à lire dans les églises et à porter à la connaissance de tous. Quelques sectateurs obstinés des doctrines pi rverses d’Eutychès sont induits par votre silence à douter que Votre Béatititude approuve les décisions conciliaires. Daigne donc Votre Sainteté nous faire tenir une lettre par laquelle elle certilie à toutes les Églises et à tous les peuples qu’elle ratifie les actes du saint concile… Qu’elle rende au plus vite un décret montrant 1res clairement qu’elle Confirme le concile de Chalcédoine, afin que ceux qui cherchent de vains subterfuges ne puisssent plus hésiter sur le sentiment de Votre Sainteté. « Ici, c’est manifestement une continuation formelle et publique des décrets doctrinaux que Marcien demande. Toutefois Bon désir ne provient nullement de ce qu’il juge cet ujie nécessaire à la valeur objective et intrinsèque des

décrets ; H est uniquement fondé sur des cor p.iiin uiiei.- ii accidi

ient de l’opposition du pontife au. pour

le faire pi ser comme ad tout l< concile. Il

fallait couper cou 1 1 uneurs n

fuie iteS, e| voll.i pourquoi, dans ce cas. Ulje ri

solennelle parai sait indispensable.

réponse sua instam < i de M in ien publia v > lettre è tous i

Chalcédoine. Elle se pi’« ente, elle vée par les craintes qu’inspiraient l’en ! les

menéei dea hérétiques. Il est clair du reste que, si un il de confirmation eûl été i la

nature des chosi s, le pape aurait té en i.oir

différé pendant di ux ans. Mais lui même a soin de fuie remarquer que son inti nlioii louchant la doctrinale avait été suffisamment manifestée pour nulle autre approbation ne fù ! i /’/.., t liv,

col. 1027-1030 : <- Voui urément I

fires, que j’ai embrassé de tout ca ur la définition du saint concile qui avait été assemblé a Chalcédoine pour le raffermissement de la foi. Aussi bien quelle r

je pu avoir de ne pas me réjouir du rétal de l’unité de cette foi, moi qui étais al r la

même unité- troublée par les hérétiques ? ouauriez pu inférer mon sentiment non seulement du fait d ? très heun use concorde

les légats du pape), mais aussi de la lettre qu’a] le retour de mes envoyés j ai adn il de

Constantinople. Toutefois, de peur que, par le cFinterprètet mal intenli

si j’approuve ce que ouavez unanimement d. tirii au concile de Chalcédoine. con ruant la I pour tous nos frères dans I épiscopat qui ont as concile, cette déclaration écrite, que le très glorh très clément « mpereur voudra bien, pdr amour d foi catholique, porter à votre Connu chacun, parmi vous comme parmi les fidi que

j’ai d

tuent par ceux de met f ont tenu >

mais aussi par l’approbation

(J.T, jjlovov Stô 7<ov 810rx6vci>v ; jv^. a//i (ruvatvéaecot ; tûv irvvoSixci

ijiîv bt&mu Yvt&u.i)v. C.tie dernière phi elle distingue deux formes d’assentiment o’. Grmalion et indique que la première, seule i en soi, a été donnée durant le concile mèn si une seconde vient maintenant s’y ajouter, i fermer plus sûrement la bouche a ceux qui voudraient se tromper et tromper les autres sur la du pape. On pourrait observer encore que Lo< n. d ins la lettre que nonanalysons, n’emploie mots

confirmer et confirmation, mais ailette simple avoir admit ou embrassé (fuisse conipl xaaOat) la définition, s’en être réjoui, avoir donné son consentement ou approbation ( « ruvaivcGi son avis personnel à ceux des évéques. Ajoutons que sa lettre antérieure a Anatole, à laquelle il renvoie, dans le passade ci-dessus, comme à une manifestation suffisante de sa i" ne. ne mentionne expressément ni confirmation ni consentement ; c’est donc du si : même du pape concernant les décrets portés avec le

Concoure et selon le désir de -es légats, qu’on DOI el devait déduire son a-sentiment à lui. Ce point, le pape lui-même le met bien en lumière dans ni. particulière à Marcien, écrite le même jour qu lettre aux Pères du concile. Il y affirme que i les définitions du saint concile de Chalcédoine ont plu au apostolique >. et il ajoute :.. Il n’y avait aucune i den douter, puisque tous ont donné’but assentiment el souscrit a la formule de foi que j’avais émisi l’oriiiem. ni a la doctrine apostolique el à la tradition des anceti