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CONFIRMATION D’APRl PÈRES GRECS ET LATINS

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i, , , l lufBl 1 195, di telle lorle que l’héré tique Binai ad d de moins <ni<- le parfait

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mains, de mi me l imposition dei maina confère le -m ^.iiiqu’il -"ii Déceaaaire de renouveler le jointe.m baptême, cette Imposition des mains constitue un rite sacré qui s’ajoute à un rite pratiquée >ur les hérétiques, i lie produit lea m< effets ; par suite les hérétiques ne doivent être bapl que dans le Saint-] spril : tantum in Spiritu Samto baptizandi tunt, c’est-à-dire qu’ils doivent simplement recevoir l’imposition des mains.

3 » Au ir siècle. - Lea témoignages abondent.

I. En Occident. - En Gaule, s. uni Hilaire de Poiliers r, 366) n’a qu’une allusion rapide mais caractéristique : il parle dis sacrements, au pluriel, du baptême et de l’Esprit. In Matth., iv, 27. /’. /.., t. ix, col. 912. Le Saint-Esprit, dit-il, se donne par la prière, ibid., x, 12, col. 91>7, /).’/ impositionem manu » et precationem. Ibid., xix, .’), col. 1024.

En Espagne, saint Pacien de Barcelone, occui combattre les novatiens, distingue le pouvoir d’oindre avec le chrême, qui appartient à Pévêque, du pouvoir de baptiser et de remettre les péchés. Ce triple pouvoir. institué et confié par le Clirist aux apôtres, est passé de ceux-ci auxévéques. La vertu spéciale de la chrismatio est de conférer le Saint-Esprit. Epiai, ad Sympr., i. 6, P. L., t. xiii, col. 1067. Faisant allusion au sacrement de confirmation, que négligeaient les novatiens, il écrit encore au même Sympronianus : Vtinam veritm esset, guod doceri vclle le dicis ; jant ipsa libi manibu » mets Sancti Spirilus unguenta suggérèrent. Epist., ii, 7, ibid., col. 1062. Sympronianus objectait que l’Église c’est tout un peuple renouvelé par l’eau et l’Ksprit-Saint. A quoi Pacien répond ; Recle guident ; sed vestrse plein, wn.de Spirilus, </uein non <o>tsignat u71ctus sacerdos ? Epist., iii, 2, ibid., col. 1065. Du reste, mettant une distinction entre l’eau et le chrême, le bain baptismal et la chrisnmlin, il marque l’effet propre à chacun : Lavacro peccata purgantur, chrismate Sanctus Spirilus infunditur. Debapt., VI, ibid., col. 1093.

En Afrique, saint Optât de Miléve, à propos d’un miracle en faveur du chrême des catholiques, que les donatistes avaient jeté par la fenêtre, dit : « C’est le chrême qui sert à oindre les néophytes pour leur conférer le Saint-Esprit. » Deschistn. douât., il, 42, P. L., t. xi, col. 972. L’imposition des mains et l’onction chrismale suivaient d’ordinaire la collation du baptême. Or saint Optât veut voir la succession normale de ces rites dans le baptême de Notre-Seigneur : « Jésus-Christ, dit-il, descendit d’abord dans le Jourdain, non qu’il eût quelque souillure à effacer, mais parce que le bain devait précéder l’onction selon l’ordre de l’initiation. Baptisé par Jean, le ciel s’ouvre : Spirituelle oleum slatim in imagine columbx descendit, et perfudit eum. Et pour que, dans cet acte solennel, l’imposition des mains ne parût pas faire défaut, une voix se fait entendre, etc. » De scltism. donat., iv, 7, ibid., col. 1039. C’est l’initiation totale, parfaite. En parlant de ces mysteria baptismatis, Optât parle la langue de son siècle, qui englobait dans une seule expression les différents rites de l’initiation. Mais cette expression n’autorise pas à voir dans l’onction et l’imposition des mains des rites accessoires du baptême, puisque saint Optât attribue nettement à l’onction la vertu de conférer la grâce, ce qui est le propre d’un sacrement, et qu’il la distingue du baptême, quand il reproche aux donatistes de réitérer l’onction ainsi que le baptême. Ibid., vii, 4, col. lus 1.’.

En Italie, l’auteur des sermons attribués à saint Ambroise connaît la collation du Saint-Esprit par la chriamation. Il en voit la promesse dans ce texte du

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/’. /.., t. xvii. col 696 L’onction chrismate, dit. tour saint Ain !

maux. /’i i$t, vii, - ! ’. » . el le sacrement i

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tuo. De my$t., vii, 42, P. L. t xvi, col. Même doctrine dans le pseudo-Ambroise, De $aer., Il, vu, 24, ibid., col. 13U. Apr< - I imm.-rsiori I tupereat >u perfectic fidt. Quand ii

l’onction, à l’appel de l’évéque, le Saint-Esprit est répandu. De sur, -., III. m

_’/./< Orient. — C’est surtout saint Cyrille de Jérusalem qui. faveur de l’existence du de confirmation. Sun témoignage est important cueillir. On s ; ut que, v.rle milieu du iv siècle, Cyrille a consacré plusieurs catéchèses aux trois sacrements que recevaient h-s caléchumi i nuit du samedi-saint au dimanche de Pâques. Parmi ces c dièses, il en est deux sur le Saint-Esprit. Iaxvi « et la xvii’. Or. dans la xvir. 25, P. G., t. xxxiii, col mention est faite de l’intervention de Pierre et dcauprès des Samaritains, déjà baptisés par Philippe, pour leur communiquer le Saint-Esprit par la pi et l’imposition des mains. Cyrille dit aux caléchumi « N’oubliez pas le Saint-Esprit, au moment de votre illumination ; il est prêt à marquer votre âme d. sceau ; T.T.y.7’: ff5pa*’t'<rai ooC Trv ijrjyrr.v, ibid., col. 1009 ; il vous donnera la 7 ; si- ;  ; céleste et divine qui fait trembler les démons : il vous armera pour le combat ; il vous donnera la force, » ibid., 36 ; a i votre gardien et votre défenseur, veillera sur vous comme sur son propre soldat. » Ibid., 37. col. 1012. La xxi chèse ou ui’rnystago n ique a pour titre : II : to, -. C’est la catéchèse de la confirmation ; la s un t exposés l’origine, les rites, les figures et la vertu de cesacrement. A l’imitation du Christ qui, après son baptême au Jourdain, rei ut le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe, le néophyte doit être oint, au sorti : fonts baptismaux, du chrême sensible, symbole de celui par lequel fut oint le Christ, c’est-à-dire le Saint-Esprit : -/piTjxa, to avTÏTU-ov oC iy^ : n’ir, Xs : ?T’j ;. toûto Si tô âytov Ilve0|xa. Cat.. XXI, 1. ibid., col. 1089. Ce chrême du Christ, après les prières de la bénédii produit en nous le Saint-Esprit par la présence divinité, tlve-jtiïTO ; i-’t’ov r : spova : ’a : r ; sOtgï èvepyïjTixov. Ibid., 3, col. 1092. C’est pendant que le corps est oint avec le chrême visible que l’âme est sanctifiée par l’Esprit saint et vivifiant. Ibid. Vous aura reçu le Saint-Esprit, non en figure, mais dans la n o-j T-j-ixo ;. ».’/.’i'/r/ja ;  ;. Ibid., 6, col. 1093. Saint Cyrille, il est vrai, ne rapporte pas ici les paroles de l’onction, c’est qu’il y fait allusion dans une catéchèse pri o dente. Cat., xviii, 33, ibid., col. 1056 : il ne parle pas davai de l’imposition îles mains, niais il avait déjà dit que c’est par cette yetpoôssia ou yetpùv t-iÔEat ;, Cat.. xvi, 26 ; xvii. 25, ibid., col. 9Ô6. 996. que les apôtres avaient communiqué le Saint-Esprit. Il est difficile de trouver, en faveur de l’existence du sacrement de conlirm un témoignage plus formel.

En Cappadoce. saint liasile est loin d’être aussi explicite. Il rappelle bien la consécration de l’huile l’onction, mais il s’abstient de dire à quoi servait la chrismation, en se retranchant derrière la loi du secret. De Spiritu Sancto, xxvii. 66, /’G., t. xwii. col. ISS. Son ami. Grégoire de Xazianze, ne fait de m