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III

VlloNS ROMAIN

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C. elle-i l, j’i ivril 1021. elli lition

Ile d< i Indei i n Il et il est ;

mthentiqui. h . 1000, præf., p. xvi, Depuii 1739, le i onl publiéi dans le 1 h

formi ni un roi u me par.hum-, i i, olution antérieures onl pai u loua le noi me titre.

i g. Pallottini, Collet tio omnium num et resolulionum (1564-1860), par ordre alphabétique, 17 in-i. Rome, 1868 sq. ; Zamboni, Collectio declarationum S. < :. card. s. conc. Tridentini inU (uni, 8 vol., Vicnnr ci Rome, 1812-1816 ; i in-4°, 1860-1868 ; Mûhlbauer, Thésaurus retolutionum S.’' Concilii, i vol., Munich, 1867-1883 ; card. Gamberini, Resoluliones selectse in causis proposais per summaria precum (1823-1825), 1830, 1842 ; Lingeni i Ri selectæ in S. C. card. concilii Tridentini interpretum propositm per summaria precum (1823-1869), in-8°, Ratisbonne, 1871. Le pouvoir fondamental de cette S c’est-à-dire son pouvoir interprétatif, est strictement exclusif à l’égard de toute autre congrégation. Du ri si vaste et Bi laborieux est son champ d’action qu’il a fallu lui adjoindre successivement plusieurs congi lions subsidiaires, dont quelques-unes permanentes. En voici la liste :

1. La Congrégation particulière de l’étal des Églises [super statu Ecclesiarum), instituée, en 1740, par Benoit XIV, pour l’examen des rapports que les ordin adressent à Rome sur la situation de leurs diocèses. Elle a même préfet et même secrétaire que la S. C. du Concile. — 2. La Congrégation particulii re pour la révision des concile* provinciaux, instituée par Pie IX. en 1819, et ayant, elle aussi, même préfet et même secrétaire que la s. C. du Concile. Sa tâche propre est indiquée par son titre. La revision dont elle est chargée peut comporter, à l’égard des actes et des décrets des conciles provinciaux, des corrections, des suppressions et plus rarement des additions. — 3. La Congrégation particulière pour la résidence des évêques, établie une première fois par Urbain VIII, en 1634, et rétablie, en IT’iti, par Benoit XIV. Suivant les dispositions de ce dernier, elle a le cardinal-vicaire connue préfet, et comme secrétaire, le secrétaire de la S. C. du Concile. Actuellement, elle n’existe plus guère que dans la personne de ces deux membres, étant heureusement devenue à peu près sans ohjet, par suite de l’observation plus fidèle de la loi de la résidence. — 4. La S. C. de la juridiction et de l’immunité ecclésiastique, créée par Urbain VIII. Elle a été, vu la disparition presque complète de l’immunité, réunie provisoirement par Léon XI II à la s. C. du Concile. Depuis longtemps déjà, à cause de la connexité de ce privilège avec les conventions concordataires, elle était en pratique suppléée par la Secrétairerie d’État ou par la S. C. pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires. André Ricci a publié : Synopsis, décréta et resolutiones S. C. Immunitatis super controversiis jurisdictionalibus, Palestrina, 1708 ; réédition par Rarbier de Montault, à’. C. de l’Immunité, dans la Collection des décrets authentiques des S. C. romaines, in-12, Paris, s. d. (1866).

5° La S. C. des liiies, de la création de Sixte-Quint, remplit deux rôles principaux et revêt comme deux aspects divers, selon qu’elle s’occupe des causes de béatification et de canonisation des saints ou qu’elle règle d’une manière générale ce qui touche au culte et aux cérémonies de l’Église. Dans l’accomplissement de la première de tes charges, elle est dite extraordinaire el se subdivise en antépréparatoire, préparatoire et


liturgiqui en proin

velle

I judiciaii ement !

Elle a comme ann lui liturgique ! on non litui giqui

i irdinaux et di La i olb i tion que Gardi llini’Utrillo a S /’' -’lit.,

81n-4 j comprit l’appi m dit.,

.") m i, Rome, 1856-187 Mûhl bauer, par ordre alphabétiqi Munich et Paj Munich, 1876 I’tique. Il

, 1- dU II’laissent pas cependant d tre forl ut

île Palise Sacrorum !

in n alphabelû

Liège, 1854 ; i édit, Paris, Imj.’J ; trad. franc., P

Tournai, 1860. La S. C. elle-même a fait publii

authentù a Congt egatiom

Rome.

6° A la S. C. des I les Relique* il ap.

partient de contrôler les pratiques et les objets relatifs à Bon double titre, de prévenir 1 1 de réprimer les abus toujours possibl produisant mémi nt<n

pareille matière. Elie la publication d’indul gences apocryphes et la vénération de reliqu ou douteuses, i

doivent, sous peine de nullité,

sauce par ceux qui le^ ont ol iti Si à elle qu

demai raies concernant le même ordre de chose »

doivent être adressées, pour qu’elle les tran les recommande, s’il v a li< ii, au Saint os sa

permission, il est défendu d’éditer un recueil ou une liste quelconque d’indulgi nces. La S. C. a déclaré que plusieurs recueils d’induL i ticuliers,

ne contenaient que des décrets authentiques. Cil A. Prinzivalli, Résolut o la aulhenlica

S. C. lndulgeutiis sacrisque Reliquiis / r iOG8 1861), in-c>. Rome, 1862 ;.1.-1 ;. Fali tiarum resolutiones autht ntiese, Louvain, 1802 ; Maurel, Le chrétien éclaire sur la nature et l’usage des indulgences, 6e édit., in-12. Paris, 1860 ; mis en allemand et augmenté par Béringer, Die Ablâsse, ihr Wesen und Gebrauch, 9e édit., Paderborn, 1887 ; trad. fi. 2 in-8°, Paris ; Schneider, Rescripta aulhenlica S. C. Indulgentiarum, etc., in-8

2e édit., 2 in-12. Paris, 1893 ; Pallard, RæcoUa di orazioni e pie opère per lequali sono stat te dai

summi ponte/ici le SS. Indulgenze, Home. 1886. l’ne édition officielle a été publiée par ordre de Léon X1I1 : Décréta aulhenlica S. ( Indulgentiarum, etc. (10681882), in-8 « , Ratisbonne, 1882.

Les affaires dont la S. C. des Indulgences a la charge, relevaient jadis en partie de la s. C. des Rites et eu partie de la S. C. des Évêques et Réguli ment VIII qui songea à les détacher et à les confier à une congrégation spéciale et indépendante ; et c’est (’liment IX qui, en Hiti’. » . réalisa l’idée de son prédécesseur, n’exceptant de la compétence de la nouvelle congrégation relativement aux indulgences et aux reliques que les questions qui intéresseraient le dogme.

7° La.S. C. pour les affaires des Évêques et des Réguliers existe comme telle au moins depuis l’année 1601. Elle est née de la msion de deux autres i ons :

la Congrégation <>. %, mentionnée déjà sous

i.i goire XIII, et la Congrégation)>our les consulta-