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CONCILE DE) - CONSTANT !  !

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ndant ii notable de i a ictère tumultueux du vote sans suffi oe >i" ( en n’j avaient pan droi uve qu’il j > doute

que le cardinal d’Ailly, outre le rail que j’ai rapporté ci de iu. écrit avant la On du con Cette délibé ration des nations faite en dehors de l’assemblée,

expi iméi en - mune, paraît à beaucoup

, !, . personnes ne pas devoir être considérée comme , l libération du concile général, conciliariter fact Quoiqu il en Boit, je soumets la définition di cette affaire a la volonté du sain) concile-, i De Ecclesiæ, cm rali » et summi ponti, oritate, dans Op

t. n. col. 940.

La session IVe ! solidaire de la V*. puisqw rut précisément pour but de reprendre et de com] ! t eri sous Icoup de la seconde fuite du pape, ce qui il été fait que très incomplètement à la IV e.

L’approbation donnée par M artin V dans la XI. Y sion in materiis fidei conc li I < |<, ! | et’terprétée en fonction et selon le sens de l’approbation donnée par lui deux moi int dans la bulle //< cunctas, in fav r< mfidei et salulem aniniarum.

Conclusion : les décrets du concile de Constance relatifs à la supériorité du concile sur le pape ne sont pas des définitions dogmatiques A » parce qu’ils ne l’étaient pas dans l’intention de la majorité des Pères ; 2° parce que la légitimité et l’autorité de la Ve session, où ces décrois ont été acceptés, est fort douteuse ; 3° parce que le pape ne les a pas approuvés.

Sans le concile de Bâle, il est vraisemblable que ces articles n’auraient jamais été tenus pour autre chose que pour un expédient destiné à mettre fin au schisme.

Quant au décret Frequens relatif à la périodicité des conciles généraux, on peut l’entendre de deux manières. Ou bieri le concile aurait voulu faire reposer la constitution de l’Église non pas seulement sur le pape, mais sur le concile, de telle sorte que la plénitude de la souveraineté et l’infaillibilité même de l’Église ne sepussenl exercer que par un accord du pape avec l’épiscopat assemblé. Ce serait une doctrine fausse et on n’a pas le droit de l’imputer au concile du moment qu’il ne l’a pas formellement exprimée. Ou bien il a voulu, et c’est de beaucoup le plus probable, prendre une mesure gouvernementale et disciplinaire destinée à prévenir le retour d’un schisme après une époque aussi profondément troublée. Un tel décret ne pouvait obliger les papes d’une façon absolue, les circonstances étant changées et devenues telles que la convocation d’un concile fût plutôt un péril de schisme. C’est ce second sens qu’il convient d’adopter. Au surplus, le décret Frequens n’est pas in materiis fidei, matières sur lesquelles porte l’approbation de Martin V.

En résumé, le concile de Constance avait mis fin au schisme (sauf le petit schisme de Benoit XIII), dépose deux papes, réduit un troisième adonner sa démission. élu un nouveau pontife ; il avait condamné deux hérésies et brûlé deux hérétiques, mais il n’avait pas réussi à empêcher en Bohême la propagation des doctrines hussites ; il avait diminué certains abus, notamment d’ordre financier, mais il n’avait pas accompli la grande irme morale, dont une partie considérable de l’Eglise .l’Occident avait besoin ; enfin, il avait relevé la papauté

qui, avec.Martin V, allait reprendre dans l’Église Pau non de droit, nu

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t. v ; Y. n der Ilaidt, M


I)li|jil :

1711 : i

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II. l’HIV

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et Paris, 1Hû : i, t. m ; ll< t. x. xi ; i i

eriod uf refi cil of Constance, Londi

Lille, 1886 ; L. G ; l’un*,

1886 ; Fromrne, D

il, Munster, 1890 temps et ses œuvres, L yon 1894 ; F. Roc r de

Rome et l’esprit de réforme avant Lui Marmor, Das Concilium in h

schisme d’Occi lent, Paris, ; La France

II ! I RELATIFS A LA CONDAMNAT !

DE WyCI.EFF ET DE JEAN IIUS. — D

cuncile de Constance, Paris, 1847 ; Lettres de

A. Seep, Gerson, Wicleff et 11

Bohmen, t. m ; Docu, , Prague, 1869 ; Denis, Hus et la gui Loserth, J Huss und Wiclif, Prague. 1884. Voir Hus Wyci

IV. Ouvrage relatif a la reforme et aux

Millier, Die’"on, "’"' àie Conet

von l’ils, I.ei|izi ; -’.

V. OUVRAGES RELATIFS A L’AUTORITÉ DES DÉCR !

cile de Constance. — Almain, De dvtiiiiiio naturali.

et ecclesiastico ; De auctoritate EcclesUe et concilier um

ralium, dans les Opéra de Gerson, t. u ; J.Courtecuisse, T

tus de file et Ecclesia, romano pontifie ? et i

dans les Opéra de Gers n. 1. 1 ; Schelstrate, Tractatu » de s

et auctoritate décrets

1 Yet V-, Rome, 1080 ; Arnauld. h

, onciles généraux et des pipes, ou c.rj des trois décrets des serions IV et V du de Constance, contre la dis Bossuet, Defensio cleri gallicmi : Bullerini, l> Siastica, dans Migne, Theologue cursus c Bouix, Tractatus de papa ubi et de euneilio œcumi 1869 ; Kneer, Die Entslehung der conciliai-, Geschichte des Schismas undderKirclu

A. Baiorillart. 1. CONSTANTIN I er, pape, successeur de Sisinnius qui n’avait fait que passer et avant lui de Ji an Vil. élu en 708, consacre le i"> mars de cette année, mort le 9 avril 71.).,

Sous le régne de Constantin, un conflit, commi était produit déjà plusieurs, éclata entre I l’ôvêque de Ravenne, Félix, que ses di

it à revendiquer l’autonomie de son si

refusa au pape les garanties ordinaires sion. Justinien II, qui avait a venger quelqu lira une horrible vengeance des habitants. : duit à Constantinople, ne fut pas exécuté comme dau-