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CLÉMENT D’ALEXANDRIE

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H I « !, .. Hke l>e M.- al. : … OtechetiC* tkeolo aia Hfdle 1825, p. 1&7-161, l’Église ; Schw. Histoire des

„, r (.„l Degert, 1908, p. 702, 70 -osa

urÉgL ; CapiUl^, I)praI^Cie *^i’0 » .

K ii, Paderborn.l903, p. 216-223, *&* « tgbto*

Casparl, dane Zeitschrift fur kirchl. Wissenschaft, 1886, fasc 7 p 352, l’Église d’Alexandrie au temps de Ornent ava.t ynchichte, Fribourg-en-Brisgau, 1894, t. i, p. j^-33., " m question. Voir specialen.cn. une longue note, p. 333-330, ou sont accumulées de nombreuses citations.

SM r Clément et le Nouveau Testament, G. Jh. HiUen, Cle mens Alexandrinus quid de libris soer » ^oviTastame^i nbi persuasum habuerit progr.), in-8° Cœsfeld, 1867, H Eikloir, DasNeue Testament des Clemens Alexandrinus rpVogrTin-4-, Schlesswig. 1890 ; P. Dausch, Der neutestan^aliche Sehriftkanon und Klemens von Alexandrin n-8, FribouTK-en-Brisgau, 1894 ; O. Bardenhewer dans Lift. Hund-Ichau 1894, p 343-346 ; H. Kutter, Klemens Alexandnnus

;, , "d’aï Ne’ul Testament, in*, Giesscn, 189 Barnard

liblical text of Clemens of Alexandrta. « W, « Gospels and the Acts of the apostles, Cambridge, 1899 (Texts and Radies, t. v, fasc. 5k O. Stahlin, *fem « » ^ » *™J£ ttwd d, . Septuaginta (progr. de gymn.ï, in*. Nuremberg, 1901.

Winter, w, cit, p. 36-53, origines de la philosophie son caractère encyclopédique, etc. ; E. de Faye, op. cit., p. I*™ 85. » | question historique, les simpHcior*. ce que dément entendait par philosophie, la philosophie grecque, son rôle, Harnack, op ci p. 598M303 ; Hort, Clément of Alexandria. Mxscellanxes Zok Vil Londres, 1902, Introduction, p. xxi.-xlix, influence de K phi oso’^ie grecque sur la théologie et la morale de Cément ; Capitaine ! o, , ri, ., p. 196-215 ; Tixeront, Histoire des dogmes, Paris, 1905, p. 264-266.

VI Doctrines anthropologiques, mor.vi.es et ascé TIQUES. - / DOCTRINES ANTBROPOLOGIQUBS. - 1° La

nature humaine ; angine, nature, et constitution de vâme _l. La nature humaine, sa dignité naturelle et surnaturelle, eIx<ov etoaoioxrt ;. - o) Contre les hérésies gnostiques et dualistes, Clément revendique la véritable notion de la nature humaine et affirme sa bonté naturelle voir le sommaire des Strom., III et I, col. 14&45U.

b) Unité d’origine et de nature. - Nous sommescréés par un seul Dieu (contre Basilide), Strom., IV, c xxvi, p G t Vin, col. 1376 ; créés par un seul vouloir de Bien’, ' Strom., VII, c. an, P. G., t ix, col. 532 ; par suite tous les hommes sont frères. lbid., c. xii, coI.dUj. Cf. c. xiv, col. 520.

c) Clément affirme la dignité naturelle et surnaturelle de l’homme, offensée par les infamies du paganisme. Voir tout le c. iv du Prot., P. G., t. vu., surtou col 153, 158- Il répète souvent que cette nature est l’image’et la ressemblance de Dieu, eîxwv xoù ôixoiW ;. lbid, col. 153 ; cf. col. 213. Il distingue, Strom., IV, c vi col 1241 ceux qui ont la ressemblance de ceux qui ont seulement l’image ; pour parvenir à la n blance, pour la réaliser plus complètement, nous est donnée une qualité mystérieuse, « wfanç xupiaxi) «  «  ôu, , Wv 6eoû. Strom., VI. c. xv, P. G., t. >x, col. 381. Clément revient à diverses reprises sur cette qualité, il la représente comme un caractère de justice, comme une onction de grâce, tbv xapaxTrjpa -- Bixaioav » v » |ç, to ypfcru* ttj< S ihpe ff Wi « <oc, comme une qualité const.utive, inhérente à l’âme humaine, qui tressaille habitée

,, ., , - ii, p rii teint. Btrem., IV, c. mit, P. <-., t. vra, cl 1325 Notre âme i t ainsi le temple de l Esprit-Saint "<’' Strom., III, c. via, p G t viii, col. U6*. L’âme juste est limage de Ui

oe ue par l’observation <bcommandements, vient habiter comme danson temple, : xx Bvto>vii « ii, le Verbe éternel, le monogene, I l.i gloire du Père, qui imprime, dans le gnostique, la parfaite contemplation image, x « t’tlxdva tt.v éavtoO. Strom., VII, ej… PG, t. « "col. 121. Cf. c. v.col. 436-440 ; c. u.col. 489 ; c.xiii, col. 516.., , „

2 Préexistence de l’âme. - On a souvent agile cette question : Clément a-t-il enseigné la préex » l’âme ou sa création par un acte spécial de Dieu il parait généralement admis que Clément a parlé d une sorte de préexistence idéale, a la des idées de Platon ; il repousse la chute platonicienne : œuvre du créateur, la naissance ne saurait être une déchéance. Il est vrai, dans deu du Qws divet,

n 33 36 /’G., t. ix, col. 640, 641, i’àme semblerait envoyée du ciel en une terre étrangère. Mais suivai remarque de Winter, op. cit., p. Cl. il " ! & « * P » chercher autre chose que ce point de vue. très familier a Clément : le monde actuel est un lieu d’exil, non rapport à une existence précédente, mais par rapport à la vie future. Cf. Ziegert, op.cit., p. 11, 19 ; Capitaine, op. cit., p. 122 sq. ; Bigg, op. cit., p.’6.

3. A’at-ure et constitution. - a) Sature et propriétés. - L’Ame humaine est d’une substance plus pure, que celle de tous les animaux, *a6apTÉpa ? ovffj «  « * « p « "* ma Wa u^/mv, Strom., V, c. xiii, P. G., t. ix, col 129 ; elle est quelque chose de plus noble que le corps, c<ip.aTo ; êvTtuôrepov. Strom., I, c. xxvii 1. U t viii, col. 917. Sans elle le corps n’est que ter. poussière, Strom., III, c. vi, P. G., t. viii, col. 1149 ; corruptible et naturellement périssable. Strom., iii, c. XII, P. G., t. viii, col. 1188. C’est par elle qn existe le corps. Bt’Svxal tôffôaa, Sfrom., III, c. xvi. col. 1201, l’homme est formé suivant le tvpe que lui imprime l’esprit vivificateur, à [ièv o-jv av8pcoiroç k’u ; outoç X aT r 18é « v^âa « T « tTo0cr J M. ? t>o0 Ç « tvejiwwc. Slwm^IV, c xxiii /’. G., t. vin. col. 1360. Cf. M, c. IX, P. G., t ix col. 293. Et pourtant, si les Excerpta Tlieodoti, P G t ix. col. 664, exprimaient la pensée authentique de Clément, il se serait imaginé lame corporelle, du moins celle qui est incluse dans le corps animal, a&na Auvrxôv, d’après I Cor., xv, 44.

Les âmes sont invisibles, non seulement les âmes raisonnables, mais celles de tous les animaux D ailleurs. les corps ne sont jamais partie des âmes elles-mêmes, ce sont seulement des organismes, tantôt le siège, tantôt le véhicule de lame, leur appartenant selon des modes variés, ri Bs o<ô|i.at « aOiùv uip » ! uiv aux » v o T.o, i Y^vewi tùv * » X w, SpY « v « 5^ 3° V* £v ^ ^""., ’Ss ô^uaTa, SXXwv Bè SXXox t^o-ov « fli|w « . Strom., vi, c xviii. P. G., t. ix. col. 390.

La cro « a »  » ce ù l’immortalité de Vâme est continuellement supposée, d’ailleurs explicitement affirmée, sous le patronage de Platon et de Pythagore, aussi bien que des Écritures. Strom., IV, c. vu. P. G., t. vii, , col 11*, V, c.x.v, P. G., t. ix, col. 133 ; VI, c. ii, col. 244, ’fc) rrictotomie. - Ziegert et Cap.t.ane ont c - ud.é quelques passages remarquables des Ej^*™^*’P G t iv, col. 681, 684. 685, d’après lesquels 1 humaine serait composée de trois éléments : dun€ i âme inférieure, non raisonnable, tirée de la matière, dune me raisonnable, spirituelle, et d’une semence spin-I Clle « nre’oM déviait ixov. Malheureusement on M pi el « certain que ces fragments « présentent ta

Ê de Fave, op. cit., P- 281, note. En lisant lesStroma.es

et ses autres’.uuvs, on peu. remarquer que frequem-