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DIVINATION
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Suarez, Dereligione, tr. 111, l. II, c. xi, n. 1-15, Opéra omnia, t. xiii, p. 523-5-28 ; Schmalzgrueber, Jus ecclesiasticum universum, l. V, tit. xxi, De sortilegiis, n. 17-18, t. v, p. 812 sq. ; S. Alphonse, Theologia moralis, loc. cit.
7 » De nos jours, il existe encore dans le peuple, et même dans les hautes classes, une foule de préjugés superstitieux, reste du paganisme ancien, et qui font trouver en beaucoup de choses indifférentes des signes de mauvais augure pour l’avenir : par exemple, le cri d’une chouette dans la nuit ; le nombre treize ; des jours néfastes, pendant lesquels on ne doit jamais commencer une affaire, ou entreprendre un voyage, spécialement le vendredi ; l’apparition d’une comète ; un coup de tonnerre dans un ciel serein ; la première rencontre que l’on fait d’une personne en arrivant dans une localité, ou le premier jour de l’an, etc.
Celui qui, d’ordinaire, ferait de ces préjugés sa ligne de conduite, ne pourrait être excusé de faute grave, car manifestement Dieu ne gouverne pas les destinées humaines par des moyens aussi puérils. Cf. Salmanticenses, Cursus theologise moralis, tr. XXI, c. xi, p. v, n. 64, t. v, p. 225 ; S. Alphonse, Theologia moralis, loc. cit., n. 8, t. i, p. 362 ; Palmieri, Opus theologicum morale, tr. VI, sect. i, c. i, dub. ii, n. 63, t. il, p. 233 sq.
Mais si, dans une ou deux circonstances seulement, quelqu’un se laissait guider par l’un de ces préjugés, sans trop y croire, par surcroit de précautions, comme pour être plus sûr que rien ne lui arrivera de fâcheux, et parce que, après tout, il est aussi libre de faire une chose ou l’autre, quand elles sont indifférentes et également permises, dans ce cas il ne pécherait que véniellement. Cf. Salmanticenses, Cursus theologise moralis, loc. cit., n. 61, t. v, p. 225 ; S. Alphonse, Theologia moralis, loc. cit., n. 8. t. i, p. 362 ; Palmieri, Opus theologicum morale, tr. VI, sect. I, c. I. dub. ii, n. 65-69, t. ii, p. 231-238.
8° C’est un péché mortel de consulter les diseurs de bonne aventure, tireurs de cartes, chiromanciens, bohémiens, ou tsiganes, si réellement on croit à la véracité de leurs prédictions. Ce ne serait que faute légère, si on le faisait par simple curiosité ou plaisanterie. Cf. Schmalzgrueber, Jus ecclesiasticum universum, l. V, tit. xxi, De sortilegiis, n. 21, t. v, p. 814 ; S. Alphonse, Theologia moralis, l. IV, tr. 1, c. i, dub. ii, n. 10, t. i, p. 36’t ; Palmieri, Opus theologicum morale, tr. VI, sect. I, c. i, dub. ii, n. 69, t. ii, p. 236 ; Bucceroni, Institutiones theologise moralis, De primo decalogi prsecepto, S 4, n. 472, t. i, p. 235. 9° Les mêmes conclusions s’appliquent à la divination par le sort, par le jeu de dés, la courte paille, etc. Cf. Salmanticenses, Cursus theologise moralis, tr. XXI, c. xi, p. vii, n. 80-98, t. v, p. 228-230 ; Suarez, De religione, tr. III, 1. II. c. XII. n. 1-30, Opéra omnia, t. xiii, p. 536-547 ; Schmalzgrueber, 7ms ecclesiasticum universum, l. V, tit. xxi, n. 21-48, t. v, p. 814-822 ; Ferraris, Prompta bibliotheca, v » Sors, t. vil, p. 467470 ; S. Alphonse, Theologia moralis, l. IV, tr. I. c. i, dub. ii, n. 11-13, t. i, p. 364 sq. ; D’Annibale, Summula theologise moralis, part. II, l. I, tr. II. c. ii, n. 30-34, 3 in-8-, Rome, 1889-1892, t. il, p. 20-22 ; Palmieri, Opus theologicum morale, loc. cit., n. 70-74, t. ii, p. 237-239 ; Ojetti, Synopsis, v° Divinatio, t. i, p. 565 ; Bucceroni, Institutiones, n. 476-478, t. i. p. 236.
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