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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/222

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DÉNONCIATION — DENS

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LICITATION. La dénonciation est obligatoire sitb gravi, tous les textes le supposent ou l’affirment. On encourt l’excommunication, lorsqu’on omet sans motif, pendant l’espace d’un mois, la dénonciation que l’on sait obligatoire et imposée sous peine de censure. Le confesseur ne peut donner l’absolution qu’après dénonciation faite ou du moins sérieusement et sincèrement promise.

Sont tenus de dénoncer tous ceux qui connaissent avec certitude le fait de la sollicitation, à moins qu’ils ne l’aient appris sous le sceau du secret, sacramentel ou non. La dénonciation est obligatoire même si la faute est ancienne, réparée par la conversion du coupable, impossible à prouver juridiquement. L’obligation cesse d’exister quand le coupal.de est mort, ou même, selon une opinion probable, s’il est tout près de la mort, c’est-à-dire si malade ou si vieux qu’il ne pourra jamais plus confesser. Le confesseur qui a sollicité' n’est pas tenu de se dénoncer, ni ceux qui forment avec lui une seule personne morale, c’est-à-dire ses parents et ses proches au premier degré. Nul, en effet, e dénoncer lui-même. Le fait d’un inconvénient très grave, conséquence certaine, inévitable et extrinsèque île la dénonciation, excuse encore de ce deoir ; si pourtant le silence gardé' sur la sollicitation doit provoquer un scandale public, il ne sera permis de se laire que dans le cas d’un inconvénient analogue très et d’ordre public. La crainte fondée de voir divulle secret de la dénonciation dispenserait encore du devoir de révéler.

La dénonciation régulièrement doit se faire en personne ci (b vive voix, sous peine de nullité. S’il est matériellement ou moralement impossible de remplir ainsi ce devoir, on en est dispensé lant que dure l’imibilité. Mais on doit tàcber d’en rendre possible l’accomplissement, en demandant, par exemple, à l'évéque de déléguer un clerc et de l’envoyer à l’effet <b recueillir la dénonciation.

L’imputation calomnieuse du crime de sollicitation est un péché dont l’absolution est réservée au pape, mais non frappé de censure.

alie, ii xi, c. il ; s. Al1. III, n. 123 ; 1. IV, n. 288 LVt, i ii lo édlt.,

t. iv, n 181 Prumpta

Mari. /' aies alphon 2304-2307, 1701, (354, 1794, 1772 et 442 ; Lehakuhl, /

i n B11-813 ; I. ii, d. 952,

;  : iv. p. ilT-'ilS : 

vu, p. 2â0-254 ; les théologiens ralistes et

de la foi, île la | et des

v. Oblet.

I. DENS Pierre, théologien belge, naquit à Boom,

ni. iv 1690. Il lii de brill.ini. a

humanités au c illi la congrégation de

a Malines. Il vint ensuite à Louvain et

osophie, à la pédagogie du

i il de 1711, auquel cent-quatre

lient pris part, il sortit second de la

[ui, en langage officiel de l'époque,

i de toute la série. Il entra alors au

pour v commencer l'étudi

i 1715, il était, deux ned’Afflif i in d uni ; n aux

1 i iteun

i ii rappoi i i ann, ,

indiquons ici ne saurait être

doute, atlestée qu’elle i -I par le manu iolliéqui royal

séminaire de.Malines. Dans ce nouveau milieu, ainsi que dans le précédent, il s’acquitta de son devoir avec autant de succès que de dévouement et d’intelligence, s’appliquant surtout à réunir et à présenter en une forme concise et claire les principes de la morale et les résolutions particulières qui en découlent. En 1729, il échangea le professorat contre la charge depléban de Saint-Rombaut, qu’il avait obtenue au concours et avec laquelle il cumula, à partir de 1735, les fonctions d’examinateur synodal et de président du grand séminaire. Il renonça, en 1737, à son ministère de pléban, pour accepter un canonicat de l'église métropolitaine ; et, la même année, il fut nommé écolàtre de.Malines. Le 4 juin 1751, il était appelé, comme chanoine gradué', à l’office de pénitencier, puis, en 1754, promu à la dignité d’archiprêtre. Il mourut âgé de près de quatrevingt-cinq ans, le 15 février 1775, et il fut inhumé dans la chapelle du séminaire, qui avait été entièrement reconstruite sous sa direction. On y voit encore, sur sa pierre tombale, une brève épitaphe rappelant les nombreuses charges qu’il avait remplies successivement ou simultanément.

Pierre Dens était un prêtre d’une piété exemplaire, d’une bonhomie et d’une simplicité antiques, d’une grande affabilité, assidu et ardent au travail et cherchant à en répandre l’ardeur autour de lui. Sa gravité sans affectation ni morgue, sa science théologique et la droiture de son sens pratique en avaient fait le conseiller très écoulé de beaucoup de ses confrères dans le sacerdoce et en particulier de beaucoup de curés. Austère pour lui-même, il se distinguait par les largesses de sa charité. Mais à l’aumône matérielle il aimait joindre celle, plus méritoire, qui s’adresse directement à l'âme et au coeur. Voilà pourquoi, imitateur du célèbre Gerson, il avait pris l’habitude de réunir chaque dimanche une multitude de pauvres, à qui il expliquai ! les éléments du catéchisme. C’est par le même principe qu’il s’intéressait spécialement au sort des jeunes filles de la classe populaire : pendant quarante ans, il fut le proviseur et le bienfaiteur généreux d’une école vouée à leur éducation. Ses habitudes de vie et de labeur tranquilles furent momentanément troublées par deux incidents désagréables. Kn ITô.s, le gouvernement des Pays-Bas s’avisa de proscrire son Supplément à la théologie de Neeeen, parce que l’auteur y revendiquai ! pour les églises le droit d’asile, qui, depuis les attaques île Van Kspen, était, prétendait-on, tombé' en désuétude. Vers la même date, il fui l’objet d’attaques assez violentes de la part d’un franciscain, Jean Tomson, contre lequel il avait défendu et fait prévaloir une coutume alors reçue dans certaines paroisses et motivée par des nécessités administratives : en vertu de cet usage, les confesseurs, au temps de Pâques, devaient demander et inscrire les

noms des pénitents qui s’adressaient à eux. Une autre

polémique, avec Maugis, religieux de Saint-Augustin,

plus calme. Ici, il s'.i_iss ; iii surtout de

Bavoir si une p i sonne qui n

peut cependant satisfaire a ifs obligations

d’actes surnaturels ; Mens le niait.

On doit à Pierre Dens, sans parler de publications

impoli. mie - l » Scliemata > usinn

m l. Malines. 1748 ; 2° Suppletnenta

théologie » L. Neeien, de virtalt 'iquisque

me ' i ^. in 1 '. Malines, l

une qui lui prohibé pu I' I nient, 3 Col"

m in lucem riiiia simt n theologù mu un tou < dot vel fr< citant horai i anonit us in affei t mortalis, taliifaciat / …LL. leu obligation* > tmi’ii hora m i i ii iin I7(

cules dont il s’agit s..ni au nombre de quatre ; S De ni. M, du. - traité