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DIACRINOMÈNES — DIDASCALIE DES APÔTRES

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col. 1252 sq., et les réfuta solidement. Bien qu’il les qualifie de diacrinomènes, c’est en somme le parti des eutvchiens ou monophysites qu’il a en vue, pris dans son" ensemble, depuis la moitié du v c siècle jusqu’à son époque, sous le règne de Justinien. Dès lors, le terme de diacrinomènes qu’il emploie ne désigne pas un groupe spécial d’hérétiques, mais simplement les partisans d’Eutychès et les adversaires du concile de ChalcédoineVoir Eutvchiens.

Léonce de Byzance, De sectis, P. G., t. lxxxvi, col. 1193-1208.

G. Pareille.

DIADOQUE DE PHOTIKÉ. Nous ne savons à peu près rien sur la vie de cet évêque de Photiké, ville de la Vieille- Épire. Il signa la lettre adressée à l’empereur Léon 1 er au sujet de la mort de Proterius d’Alexandrie, « n 458, Mansi, Concil., t. iiv col. 619 ; ce qui nous donne la date approximative de son existence. De même on pense que c’est de lui qu’il est question dans le prologue de Yllistoria perseculionis Africanse provinciæ, écrite par Victor de Vite en 486. On lui attribue la composition de cent Capita de perfectione spirilali, publiés seulement en traduction latine, P. G., t. LXV, col. 1167-1212. et dans le texte grec dans la $iXoxec>.ia, Athènes, 1893, t. i, p. 139-164. Photius, Bibliotlieca, cod. 201, donne déjà un excellent résumé de cet ouvrage et, dans la première moitié du viie siècle, Thalassius cite une pensée du c. c, P. G., t. xc, col. 792, n. 10, laquelle se retrouve, en effet, au c. c des œuvres imprimées, P. G., t. lxv, col. 1212. On attribue de même à notre Diadoque un Sermo de ascensione D. N. Jesu Chrïsli, qu’a édité Mai, Spicileglum romanum, t. iv, p. xcvin-cvi, et reproduit, P. G., t. LXV, col. 1141-1148. l’ar contre, l’auteur du Serr » o contra arïanos, P. G., t. lxv, col. 1149-1166, qui dans les manuscrits s’appelle Marc Diadoque, a vécu au IV siècle selon toutes les vraisemblances ; il est donc à distinguer de l’évéque île Photiké. Celui-ci diffère encore d’un Diadoque, dont le codex Arnbros. O 8 sup. du xi’-xii’siècle contient les scholies sur l’Échelle de saint Jean Climaque, auteur du vue siècle.

Kirchenlexikon, t. Vlll, col. 683-684 ; DUtionavtj of rhrisbiography, Us., Londres, 1877, t. i, p. 823.

S. Vaii.iié. DIAKROUSIS Anthime, hiéromoine, né dans l’Ile de Céphalonie. On n’a pas d.’renseignements sur sa vie. On sait seulement qu’il fréquenta dans sa jeunesse les cours du collège Flanginien (çXaffivtccvbv de Venise, et qu’il embrassa la vie monastique, i’n changeant son nom de baptême en relui d A Il édita h- =’< ; Hapâfieiaoc d’Agapios Landos, Venise, 1664. Il a écrit : I"’AxoÂovOfei toî byiov NixoXio’j tiiov idopâpTupo ; tov tw fJo’Jvtocç &0xv)aavtoc, Vienne, 1791. J I ; -. —, , topcuéTatov -Epu’yv/ 7 ?r//<v : "’.r-’./v, ; xjcrà T.’ii’i i lPj/iofE/i’. ; il ; x/, v bmpBCfl&V -/P.'. il : -. !  ! p.axapfav TptaSa, ïi ; tôv jiîtouov zoi/ Tcapouviav, xal ï-z-.^x Bisfopa -y, z i ypriJovta, Venise. 1659.’ttaèni 1 1 i i

222-223 ; Zavir..

ries, IH72. p. 130 ; Zigeli, K :  ; , , , , , ., , ., L, ., —, —, , Allié oes, 1004,’i, p, 1 I

A. l’Ai Mil RI,

Dl AMANTES Rhysios. profi leurel polémiste

de Rhysioti Aretzou, dam le golfe AstaQom, il lit se-. tudi il’éi oie patriai*

du Phanai ntinople, i nseigna lui-mé

plusieurs innéi ii quelque temps le directeur

1704, il vécut trois ans en Cri n l70 ; fui appelé pai li - habitanti de 8m toujours comm< du.. t< m < coli n, , .i, ., ., longtempi

fonction, puii mourut en I7J7. t ie de tes quatre Biles tut la mi re de’'""’I qui nous inté resse ici est intitulé : Aa-ivtov ôp-^axeca ; ï’/sy/oi 36 -Laï tî’ ; 6 êxi<TTO-j).ôyo ; , in-16, Amsterdam, 1748. Les £).Ey-/oi de Diamantès sont en mauvais vers iambiques trimètres. Malgré le titre, les 33 premiers seuls concernent les Latins, les 3 derniers sont consacrés aux Arméniens. En dehors des points dogmatiques controversés entre Latins et Grecs, l’auteur reproche aux Latins les usages que leur reprochaient déjà les Byzantins ; il critique en outre les statues, le calendrier grégorien, la dévotion des jubilés, etc.

C. Satlias, NcoiV.Lv<i*<i yiXoio-, ia, Athènes, 1^68, p. 467 ; A. P. Kerameus,’AvéxSotoi ^yçaya, dans ù*apva<ro-oç, 1880, t. IV, p. 203-217 ; M. Gédéon, Xçov.xà t ?, -^-.^/^ UwHr^.y. ; , Constantinople, 1883, p. 135.

S. PÊTRIDÊS.

DIANA Antonin, né à Palerme en 1585, mort à Rome, le 20 juillet 1663. En 1630, il entra chez les théatins, et acquit bientôt un grand renom de théologien moraliste. On le consultait de tous côtés. Il a été examinateur des évêques sous trois papes. Ses résolutions de cas de conscience ont été publiées sous le titre de Resolutiomtm moralium pars prima et secunda in-fol., Palerme, 1629 ; d’autres parties furent éditées de 1636 à 1656. Elles eurent de nombreuses rééditions ; celle du chartreux Alcolea a pour titre : P. Antoninus Diana… coordinatus, suasomnes resolutiones murales ejus ipsissimis verbis ad propria loca et matériau fideliter dispositae ac dislribulse, in-fol., Lyon, 1667l’édition d’Anvers, 1656, par Antoine Cotonio, porte le litre : Summa Dianie. Très savant casuiste, Diana penche vers le laxisme. Voir S. Liguori, T/ieol. moralis, 1. VI, n. 257. On a fait divers abrégés de ses solutions. Tomasi a donné : Tabula aurea operum omnium Anlonini Dianaa, qua resolutiomtm plusquam sex millia ordinantur, in-fol., Rome, 1664. On a encore de Diana : De primatu sedis D. Pétri disceplationes apologelicæ, in-4°, 1647 ; réimprimé par Roeaberti, liibliotheca maxima ponti/icia, t. iv. Ch. Morales a recueilli de tous les ouvrages de Diana ce qui concerne l’autorité des papes : .1. R. P. D. Antoninus Diana Panormilana, in-fol., Rome, 1697, avec une apologie intitulée : Diana vindicatus.

Mlebaud, Biographie universelle, t. xi, p. 4 : Kirchenlexikon, t. iii, col. 1602 : Hurter, Nomenclator, 3’édit., [nspruck 1907, t. iii, col. 1191-1193.

A. Ingold. DICASTILLO (Jean de), théologien moraliste, né à Xaplesde parents espagnols, le 28 décembre 1584, reçu au noviciat de la Compagnie de.(ésus en 1600, professeur de théologie scolaslique pendanl vingt-cinq ans à Murcie, à Tolède, (d d’exégèse biblique.i Vienne, où il remplit les fonctions de prédicateur de la cour. Il mourut à Ingolsladt le (i mars 1653. On a de lui un traité célèbre sur la justice et le droit : Dejustitia n jure ceterisque virtutibus cardinalihus, Anvers. 1641. Ses aulres ouvrages méritent encore d’attirer l’attention : Tractalus de incarnatione, 2 in-fol., Anv< rs, 1642 ; De sacramentis, 3 in-fol.. Anvers, 1646 et 1652. Le traite de la pénitence est à signaler entre tous BU point de vue de l’érudition et de la sûreté de la doctrine. Tractatus duo de juramento, perjurio et adjuratione, neenon de censuris et pœnis ccclesiaslicis, Anvers 1662.

p. Backer-Somrærvoget, Bibl. de > < : - de.’sus. t. iii, lo, Bibliotheca Hisj i. i,

nnl, Olorioi del tegundo sujin. i. n.


P. Bl i viii’.h. DIDACHÉ. Volt LA DOCTRINE DES DOUZE),

t. i, col. 1680 16*7.

1. DIDASCALIE DES APOTRES, : , lue

i/e apotrei ii des