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ÉPICLÈSE EUCHARISTIQUE — ÉPIGRAPHIE CHRÉTIENNE


bas comme ayant étudié la question plus spécialement ex professo ; J. A. Afséniani, Codex liliirgicus Ecclesiæ itni-Dcrsæ, Rome, 1752 (Paris, Leipzig, 1902), t. v, p. 360-366 ; Daniel, Codex lîtiirgicus, Leipzig, 1853, t. iv, p. 410-412 ; Probst, lvlurcjie der ersten drei chrisilichen Jahrhiinderten, Tubingue, 1870, p. 31)9 sq. ; Liturgie des vierten Julirhiinderts imd deren Reform, Munster, 1893, p. 24, 95, 122, 143, 192, 214, 261, 298, 314, 381, 402 ; Duchesne, Origines du culte clirélien, 2e édit., Paris, 1898, p. 60, 169, 173, 207. Ajoutons, comme indication générale, que l’on pourra trouver maints renseignements dans les recneils d’archéologie chrétienne et de liturgie, en consultant les indices alphabétiques, aux mots Consécration, Invocation du Saint-Esprit, EpicUse. Les Institutiones antiquilatum christianarum du prêtre napolitain Se ! vaggi(-j- 1772) reviennent à deux reprises sur le sujet, et chaque fois d’une manière assez étendue : 1. II, part. II, c. ii, § 2 ; 1. III, c. viii, § 5, Mayence, 1788, t. iv, p. 50-56 ; t. v, p. 134-143. On consultera avec fruit, dans le Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, de dom Cabrol, les articles Anamnèse, Anaphore. Canon, Consécration, Êpiclèse.

Signalons maintenant les auteurs qui ont traité le sujet plus spécialement ex professo : Bessarion, De sacramento eucharistiæ et quibus verbis Christi corpus conflciatur, traité écrit quelques années après le concile de Florence, en réponse .’i Marc d’Éphèse, P. G., t. clxi, col. 494-.526 ; Catharin, Quibus verbis Christus eucharistiæ sacramentum conieccrit, Rome, 1552 ; Christophe de Cheffontaines, De la vertu des paroles par lesquelles se fait la consécration du S. Sacrement de l’autel, Paris, 1585 ; Id., Varii tractatus et disputationes de necessaria correclione theologise scholasticee, Paris, 1586 ; Id., De missæ Christi ordine et ritu ; AUatius, De Ecclesiæ occidentalis atqne orientalis perpétua consensione, 1. III, c. XV, n. 21 sq., Cologne, 1648, col. 1222-1240 ; Arcudius, De concordia Ecclesiæ occidentalis et orientalis in septem sacramentorum administratione, 1. III, c. xxv-xxxvii, Paris. 1672, p. 239-316 ; Richard Simon, Fides Ecclesiæ orientalis seu Gahrielis Philadelphiensis opéra, Paris, 1671, p. 143-185 ; Bossuet, Explication de quelques difficultés sur les prières de la messe à un nouveau catholique, Paris, 1710, n. vi, xlv sq.. Œuvres complètes, Paris, t. iv, p. 448sq., 475 sq. ; Le Quien, dans son édition des Œuvres de saint Jean Damascène, Paris, 1711 ; P. G., t. xciv, col. 1140 sq., en note ; Touttée, De doctrina S. Cyrilli HierosoUjmitani, diss. III, c. xil, n. 94-97, dans l’édition des Œuvres de saint Cyrille de Jérusalem, Paris, 1720 ; P. G., t. XXXIII, col. 278 sq. ; Renaudot, Liturgiarum orienlalium collectio, Paris, 1716 ; 2e édit., Francfort, 1847, t. i et II, passim ; Le Brun, Explication de la messe contenant les disserlaiions historiques et dogmatiques sur les liturgies de toutes les Églises du monde chrétien, Paris, 1716-1726 (ouvrage plusieurs fois réédité dans la suite), surtout diss. X, a. 17, Liège, 1777, t. v, p. 210-286 ; Id., Défense de l’ancien sentiment sur la forme de la consécration, Paris, 1727 ; Bougeant, Traité théologique sur la forme de la consécration de l’eucharistie, Lyon et Paris, 1729 ; Breyer, Nouvelle dissertation sur les paroles de la consécration de la sainte euchcu’istie, Troyes, 1730, 1733 ; Orsi, Dissertatio theologica de invocatione Spiritus Sancti in liturgiis Grœcorum et Orienlalium, Milan, 1731 ; Petrus Benedictus, Anlirrheticon alterum adversus Lebrunum et Renaudotium, dans Opéra S. F.phrœm sijr.-lat., Rome, 1740, t. ii ; Grabe (anglican), A Defencc of the greek Church against the Roman in the article of the consécration of the eucharistical Wemen/s, Londres, 1721 ; Benoît XIV, De sacrosancto missæ sacrificio, Rome, 1747, 1. ii, c. xv ; édit. Migne, Theologiæ cursus completus, t. xxiii, col. 1006-1016 ; Henke, Die hatholische Lehre iiber die Konsecrationsworte, Trêves, 1857 ; Hoppe, Die Epiklesis der griechischen und orientalischen Liturgien und der rômische Consekrationskanon, Schaffouse, 1861 (un des meilleurs ouvrages sur la question ) ; Franz, Die eucharistische Wandlung und Epiklese der griechischen und orientalischen Liturgien, 2 vol., Wurzbourg, 1879-1880 ; Anonyme, Éclaircissement sur la forme de la consécration de l’eucharistie, dans la Revue de l’Église grecque-unie, décembre 1885, p. 179-182 ; cf. ibid., juin 1889, p. 286 ; Mirkovitch (russe orthodoxe), O vremeni precijchtchestvlénia sv. darou (Du moment de la consécration des ablations saintes), Vilna, 1886 ; P. Michel, Question de l’épiclèse, dans les Éludes préparatoires au pèlerinage eucharistique de Jérusalem, Paris, 1893, p. 156-170 ; Markovic, O Evkarisliyi s osobitim obzirom na Epiklezu (De reucharistie avec un aperçu spécial sur l’épiclèse), Agram,

1894 ; Wattcrich (vieux-catholique mort réconcilié avec ri-"glise romaine), Der Konsecrationsmoment im ht. Abendmahl und seine Geschichte, Heidelberg, 1896 ; Cagin, dans la Paléographie musicale, 18 ! t6, t. v, p. 82 sq. ; Id., Te Deum ou illatio, contribution à Chisloire de l’euchologie latine à propos des origines du Te Deum, Solesmes, 1906, p. 215238 ; Lingens, Die eucharist. Consecrationsform, dans Zeilsclirift fur katholische Théologie, Inspruck, 1897, i, p. 51106 ; cf. ibid., p. 372 sq., l’opinion d’un théologien orthodoxe Gœcken ; Le Bachclet, Consécration et êpiclèse, élude d’histoire dogmatique et liturgie, dans les Études, 20 mai et 20 juin 1898, t. i.xxv, p. 466-491, 805-819 ; Maltzew, J.ilurgikon, Berlin, 1892, p. 426-129 ; Die Sacramente, Berlin, 1898, p. (xx-CLXiv ; Cieplak, £)e momento quo transsubstantiatio in augustissimo missæ sacrificio peragitur, Saint-Pétersbourg, 1901 ; Renz, Die Geschichte des Messopfer-Begriffs, Freising, 1901, passim ; Euchwald, Die Epiklese in der rômischen Messe, dans Weidenauer.Sludien, ienne, 1906, p. 21-56 ; Haluscynskyi, De noua illustratione epicleseos ex liturgia Ecclesiæ orientalis petita, dans ^4c/a 1 conventus Velehradensis theologorum commercii studiorum inter Occidentem et Orientem cupidorum, Prague, 1908, p. 56-73 ; Riley Gummey (anglican), The consécration of the Eucharist, a study of the praijer of consécration in the communion office, Londres et Philadelphie, 1908, contient en appendice une bonne collection de textes ; Rauschen, Eucharistie und Busssakrament in den ersten sechs Jahrhiinderten der Kirche, Fribourg-en-Brisgau, 1908 ; 2’édit., 1910 ; trad. franc, par Decker et Ricard, L’eucharistie et la pénitence durant les six premiers siècles de VÉglise, Paris, 1910, p. 107-130 (résumé de la question et recueil des textes patiistiques les plus connus) ; Hôller, dans Theot.prakl. Quartalschrift, Linz, 1909, p. 622 sq. ; P. de Puniet, Fragments inédits d’une liturgie égyptienne, dans le compte rendu du XI X’Congrès eucharistique international, Londres, 1909, p., 367-401 ; Connolly, The liturgical Homilies of Nar.< ! ai, ivith an appendice by Edm. Bishop, Cambridge, 1909 ; Jugie, L’épiclèse et le mot antitype de la messe de saint Basile, dans les Échos d’Orient, 1906, t. ix, p. 193198 ; Batiffol, dans la Revue du clergé français, l" septembre et 15 décembre 1908, l" décembre 1909 ; Salaville, série d’articles dans les Échos d’Orien/, 1908-1911, t. XI sq. ; dans la Revue augustinienne, t. xiv, mars-mai 1909 ; ïd., Eucharistique (Êpiclèse), dan&e Dictionnaire apologétique de A. d’Alés, Paris, 1910, t. i, col. 1.585-1597 ; Chaîne, La consécration et l’épiclèse dans le missel éthiopien (extrait du Bessarione), Rome, 1910 ; Varaine, L’épiclèse eucharistique, étude de théologie positive et d’histoire liturgique (thèse), Brignais (Lyon), 1910 ; Maltzew. De vestigiis epicleseos in liturgia romana, dans Acta H conventus Velehradensis theologorum commercii studiorum inter Occidentem et Orientem cupidorum, Prague, 1910, p. 135-143 ; Smolikowski, ’Err/Ar, !  !  !  ; scu de invouationc Spiritus Sancti post consecrationem in liturgiis orientalibus, dans les Analecta ecclesiastica, Rome, 1893, t. i, p. 282 sq., 372 sq. ; Id., Quelques remarques sur la question de l’union des Églises, dans fîomae l’Oriente, janvier 1911, t. i, p. 135-141 ; Varaine, L’état actuel de la controverse sur l’épiclèse, dans les Questions liturgiques de Louvain, février 1911.

S. Salaville.

    1. ÉPIGRAPHIE CHRÉTIENNE##


ÉPIGRAPHIE CHRÉTIENNE. — I. L’épigraphie chrétienne en général. II. L’épigraphie clirétienne comme lieu tliéologique.

I. L’ÉPIGRAPHIE CHRÉTIENNE EN GÉNÉRAL.

I. NOTIONS ET DIVISIONS- — 1° NoUon. — L’épigrapliic clirétienne est la partie de la science archéologique qui a pour objet les inscriptions chrétiennes. Ces inscriptions, appelées en grec épigraphes, ont été posées régulièrement par des chrétiens et doivent se rapporter en quelque manière à la religion chrétienne. Ce rapport ou lien résulte généralement soit du texte même des monuments, soit de l’endroit où on les a trouvées ou pour lequel elles ont été érigées, soit enfin des signes graphiques, propres au christianisme, qui les accompagnent. Ainsi définie, l’épigraphie embrasse l’antiquité chrétienne, le moyen âge et les temps plus récents. Ici nous n’envisagerons guère que les monuments appartenant aux cinq premiers siècles de l’Église. Nous donnerons une certaine préférence aux inscriptions trouvées à Rome, parce qu’elles