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III. D’après les conciles.

Les conciles n’ont rien innové au sujet de la croyance catholique au dogme trinitaire. Ils ont pris, pour ainsi dire, le matériel informe de cette croyance, l’ont élaboré avec l’assistance du Saint-Esprit, l’ont fixé dans des formules précises qui ne laissent pas d’échappatoires aux fausses conclusions des hérétiques. Ces formules, ces termes précis ne se trouvent pas, sans doute, dans la révélation écrite ou dans la tradition orale. Mais il ne faut pas blâmer la pensée chrétienne de s’être formé un langage qui a donné à la théologie un caractère scientifique. Les conciles, comme il a été dit au concile de Chalcédoine, n’ont pas eu le but de présenter un nouvel aliment à la piété chrétienne, mais de chercher des remèdes salutaires contre ceux qui ont innové dans le trésor des dogmes. Mansi, ConciL, t. VII, col. 456, 457. Il n’est donc pas étonnant de constater, dans les déflnitions de conciles, un progrès relativement à renonciation claire et explicite de la divinité et de la personnalité du Saint-Esprit. Ce progrès est intimement lié à la naissance et au développement des hérésies antitrinitaires, parce que, dit saint Grégoire le Grand, sancta Ecclesia subtilius in sua semper eniditione instniitur, dum hæreticoram qiiœslionibiis impugnatur. EpisL, viii, 2, P. L, , t. Lxxvii, col. 906. Lorsque ces hérésies s’attaquaient à la personne du Verbe, les conciles ont travaillé au développement de la doctrine christologique. Mais, lorsque les eunomiens et les macédoniens tournèrent leurs armes contre la divinité du Saint-Esprit, la théologie du Saint-Esprit attira, nécessairement, l’attention des conciles. Le symbole de Xicée se borne à professer la simple croyance catholique au Saint-Esprit : lh<TTc-jO ! i£v… il ; tÔ a^iov llvsCjxo :. Il ne fait que répéter la formule insérée dans l’ancienne profession de foi de l’Église romaine. Les Pères du concile ne voulurent pas adopter la formule plus étendue propasée par Eusèbe de Césarée : « N’eus croyons que chacun des trois est et subsiste : le Père vraiment comme Père, le Fils vraiment comme Fils, le Saint-Esprit vraiment comme Saint-lîsprit. » Hefele, Histoire des conciles, trad. Leclercq, t. i, p. 437.

Il suffira de mentionner les anathèmes dont le