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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 7.1.djvu/131

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HUGUES DE SA IN’l-N ICrOR


Vierge : iJil/trcnlia inicr dialogum et soliluquitim : soliloquium dititur qiiando homo solus cum Dco loquitur. Ex. Iiicipil (ti/dlogixs sive soliloquium Jhesu cum Miiria maire sua. Cf. I, . Gautier, Œuvres poétiques ilWilam de Stiinl-Victor, Paris, 1858, t. i, p. xi.ix, note. — 9. De amoie sponsi ud sponsam, P. L., t. clxxvi, col. 987 988 ; Ind.. t. ii, n. 48 ; cf. Ghel., p..394. — 10. De laude cluiritedis, P. L., t. clxxvi, col. 969-976 ; Ind., t. II, n. 37-38 ; cf. Gliei., p. 392. — 11. Parmi les morceaux qui ont formé les Miscctli nea, Y Indiculnm mentionne, t. ii, n. 2(), 27 ; cf. (jhel., p. 389, le 1. I. tit. cLxxii (sur l’humilitc), tit. c.lxxiii (sur le fe i), P. L., t. CLXxvii, col. 5C5-567, 567-572.

4° Œuvres diverses. — 1. Philosophie et arts libéraux. — a) Epitoma in philosophium, publié par H. Hauréau, Hugues de Saint-Victor. Nouvel examen de l'édition de ses œuvres, j). 161-175 ; Ind., t. i, n. 31 : cf. Ghel., p. 286. — b) De unionc corporis et spiritus, P. L., t. CLXxvii, col. 285-289 ; Ind., t. ii, n. 14 ; cf. Ghel., p. 387. — c) Des Miscellnv.e i, Vlndiculum mentionne, t. II, n. 29 ; cf. Ghel., p. 390, le t. I, tit. clxxiv. P. L., t. CLXxvii, col. 572-574 (sur l'âme). — d) Grammatica magistri Hugonis. Inédite ; Ind., t. i, n. 32 ; Ghel., p. 286. — e) Practica geometrice, publiée par M. CAirtze, dans les Monatshefte fur Mathematik und Physik, 1897, t. viii, p. 193-220 ; Ind., t. i, n. 3 : ^. ; cf. Ghel., p. 286-287. Sur les questions que soulève cette Practica, cf. P. Tannerv, dans Fourier Bonnanl, Histoire de l’abbaye royale de Saint-Victor de Paris. t. i, p. vin-x. — f) Mappa mundi. Cet ouxTAge n’a pas été retrouvé et ne figure pas dans V Indiculum ; l’annonce qu’en fait Hugues, De arca Xoe mystica, c. xiii, P. L., t. CLXXVI, col. 699, et sa mention dans les deux catalogues pubhés par Hauréau. P. L., t. clxxv. col. CXLV, cLii, ne permettent guère de douter qu’il ait été écrit.

2. Chronica.

Cette chronitjue universelle a éto publiée en partie (le catalogue chronologique des papes et des empereurs), par G. Waitz, dans les Monumenta Germaniæ historica. Scripiores, t. xxiv. p. 86-97 ; Ind., t. i, n. 1-3 ; cf. Ghel., p. 283. Son authenticité, niée ou révoquée en doute par divers auteurs, avait été maintenue par B. Hauréau, Les œuvres de Hugues de Saint-Victor, p. 184-191, et a<lmise par A. Molinier, Les soui ces de l’histoire de France. Paris, 1902, t. ii, p. 313. Elle est confirmée par la mention de V Indiculum.

3. Epistolæ.

P. L., t. clxxvi, col. 1011-lOlX ; Ind., t. II, n. 44 ; cf. Ghel., p. 393 (annonce qu’il publiera des lettres inédites). h’Indiculum mentionne la dernière des trois lettres imprimées ; elle est adressée à Jean, évêque de Séville, et traite de la nécessité d'être fidèle à la foi chrétienne durant la persécution. Nous n’avons pas la lettre à laquelle saint Bernard répondit par VEpistola seu tractatus de baptismo aliisque quæstionibus, P. L., t. clxxvii, col. 1031-1046. Quatre manuscrits de la Bibliothèque nationale et un de Valenciennes donnent, sous le nom de Hugues, une lettre sur la prévarication d’Adam adressée peut-être à saint Bernard. Cf. Fourier Bonnard, Histoire de l’abbaye royale de SaintVictor de Paris, t. i, p. 90-91. Le De votis, dans le De sacramentis, 1. H, jîart. XII, P. L., t. clxxvi, col. 519-524, fut primitivement une lettre.

/I. ŒUYHEs uorTELSEi>. — 1° Exégèsc. — 1. Adnotaliunculæ elucidedorix in librum Jndicum. P. L., t. CLXXV, col. 87-96. — 2. De filia Jephthe. P. L.. t. clxxvii, col. 328-334. — 3. Ad otatiuncula una in librum Ruth, P. L., t. clxxv, col. 96 (cinq lignes seulement). — 4. Adnnl liunculæ elucidatorise in Joclem prophetam, P. L., t. clxxv, col. 321-372. Dans cet écrit est cité Avicenn % col. 339, non connu des latins pendant la première moitié du xii'e siècle. —

5. Expositio moralis in Abdiam, P. L., t. clxxv, col. 371-406. La finale, col. 401-406, est à peu près identiquement dans le De quinque septenis, col. 405-410, et dans d’autres écrits, authentiques et douteux, de Hugues. On en a tiré le Tractatus de septem vitiis et septem donis Spiritus.Sanf/i. attribué à saint Augustin. Cf. /-". L., t. XL, col. 1087-1092. — 6. Allegorise in Velus Testamentum, P. L., t. clxxv, col. 633-750. Cet écrit est également intitulé : Posteriorum excerptionum libri XIII ; nous nous occuperons plus loin des Excerptiones priores. — 7. Allegoriæ in Novum Testamentum, P. L., t. clxxv. col. 749-924. — 8. Quæsliones et decisiones in Epistolas D. Pauli, P. I.., t. clxxv. col. 431-634. Elles se réfèrent à l’enseignement de maître Achard, c’est-à-dire sans doute Achard de Saint-Victor († 1171), et elles citent les Sentences de Pierre Lombard. Cf. H. Déni fie, Luther und Luthertum. Ergànzungsband i, Quellenbelege. Die abendlàndischen Schrijtausleger bis Luther ûbcr Justitia Dei (Rom.. /, 17) und Justificatio, Mayence, 1906, p. 66. Donc, ou elles sont interpolées ou elles ne sont pas de Hugues. Parmi ces écrits, les commentaires sur les Juges et sur Abdias sont ceux qui ont le plus de chances d'être authentiques. Les Miscellanea contiennent probablement des morceaux authentiques en dehors de ceux dont l’authenticité est attestée par Vlndiculum ; mais il n’y a « aucune ouverture pour en faire le discernement », dit l’Histoire littéraire de la France, t. xii, p. 70.

Dogme.

Apologia de Verbo incarnato, P. L.,

t. CLXXVII, col. 295-316.

3° Mysticisme, piété. — 1. Expositio in regulam B. Augustini, P. L., t. clxxvi, col. 881-924. C’est de tous les écrits absents de V Indiculum celui dont l’authenticité est le plus probable. — 2. De contemplaiione et ejus speciebus, publié par B. Hauréau, en appendice à Hugues de Saint-Victor, Nouvel examen de l'édition de ses œuvres, avec deux opuscules inédits, Paris, 1859.

4° Œuvres diverses. — Excerptionum priorum libri X. P. L.. t. CLXXVII, col. 191-284. La deuxième partie des Excerptiones a été indiquée plus haut, sous le titre d' Allegorix in Velus Testamentum. Cette première partie a pour objet originem artium, situm terrarum. cursum historiarum ab initia usque ad nos decurrenlium, prol., col. 191-192. Le dernier roi de France qu’elle nomme, col. 284, est Philippe-Auguste, dont l’avènement eut lieu en 1180, près d’un demisiècle après la mort de Hugues. Si l’ouvrage est authentique, il a donc été interpolé. Mais son authenticité est fort suspecte, par le fait que celle de la Chronique de Hugues est démontrée : il est invraisemblable que Hugues ait rédigé deux chroniques universelles à l’usage de ses élèves. Le compendiosum volumen d’histoire, qu’il déclare. De sacramentis, t. I, prol.. P. L., t. CLXXVI, col. 183-184, avoir écrit pour eux. doit donc être cherché dans les Chronica, et non. comme l’a fait G. Robert, Les écoles et l’enseignement de la théologie pendant la première moitié du j : ir siècle, p. 105, dans les Excerptiones priores.

m. ŒrvniiS scpposées. — 1° Dogme, mysticisme, piété. — 1. Sermones centum, P. L., t. clxxvii, col. 8991210. Hugues fut-il un prédicateur renommé? La réponse ne serait pas douteuse si l'éloge que Jacques de Vitry, Hisloria occidentatis, t. II, c. xxiv, Douai, 1597, |). 328, fait de lui : Inler canonicos S. Victoris nominatissimus et præcipuus extitil citliarista Domin :. organum Spiritus Sancti, magister Hugo qui, malogranatu tintinnabulis conjangens…, pouvait se traduire, comme l’a fait Hugonin, P. L., t. clxx. col. L : « harpe du Seigneur, organe du Saint-Esprit, unissant les grenades, svmbole des vertus, aux clochettes, symbole de la prédication » ; mais, à vrai dire, les. clochettes » dont parle Jacques de Vitry, pai"