Page:Alfred de Bougy - Le Tour du Léman.djvu/146

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gros morceaux de mie de pain qu’il croque avec voracité, puis il secoue la queue joyeusement, lève la tête vers moi et semble me dire :

— Encore !

Je recommence à jeter de la mie à profusion, d’autres canards arrivent le bec au vent. Une servante leur apporte de la salade, ils s’en montrent peu friands et reviennent vers moi, le cou dressé, la queue frétillante. Ma distribution continue, — un pain tout entier y a passé, — toute la volaille de Gimel accourt. — Je m’arrête car la charité a ses bornes.