Page:Alfred de Bougy - Le Tour du Léman.djvu/398

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Celle du côté gauche est ainsi conçue :

DEVIIS PRO PATRIBUS
HIC
PRECES FUDIT ET LACRIMAS
DIV. SALESIUS
QUOSQUE INFENSISSIMOS PRIMUM INVENIT HOSTES
HOS TANDEM FIDISSIMOS ECCLESLE CATHOLICE FILIOS PEPERIT
AD PASTOREM ERGO, AD APOSTOLUM ET PATREM
HUC ACCURITE POPULI
CHABALLICENSES ET EXTERI,
HUC ACCURITE GENEVENSES[1].

Thonon.

Entre midi et une heure j’étais de retour de ma promenade, j’avais traversé des bois, des taillis, des chataigneraies séculaires, un hameau chétif au revers de la colline des Allinges, et j’avais regagné la ville par un autre chemin, par un vallon silencieux d’où les ruines se montrent sous un aspect nouveau.

Cette course est de celles dont je garderai le meilleur souvenir.

    bres énormes, alors que tout croulait autour de lui, ayant été conservé intact par la divine Providence, fut restauré grâce aux travaux et aux dons volontaires des fidèles, aux offrandes du clergé chablaisien et surtout au zèle, à la piété et à la libéralité de Pierre-Joseph Rey, très illustre et très vénérable évêque d’Annecy, l’an du salut 1836.

  1. Ici le bienheureux de Sales répandit des larmes et pria ardemment pour des concitoyens égarés qu’il trouva d’abord ennemis déclarés de l’Église catholique, et qu’il finit par rendre ses plus fidèles enfants. Accourez donc auprès du pasteur, de l’apôtre, du père, peuples du Chablais, accourez étrangers, accourez Genevois !

    Vain appel ! Ceux-ci font la sourde oreille et n’accourent point.