Page:Alfred de Bougy - Le Tour du Léman.djvu/519

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« Pardonnez-moi mon transport, madame, les grandes choses amènent les grandes idées... »

« ... Lausanne est connue dans toute l’Europe par ses pastels et sa bonne compagnie... »

« ... J’ai été hier pour la première fois à Genève. C’est une grande et triste ville habitée par des gens qui ne manquent pas d’esprit, et encore moins d’argent, et qui ne se servent ni de l’un ni de l’autre. Ce qu’il y a de très joli à Genève, ce sont les femmes ; elles s’ennuient comme des mortes, mais elles mériteraient bien de s’amuser.

« Le peuple suisse et le peuple français ressemblent à deux jardiniers dont l’un cultive des fleurs et l’autre des choux. Remarquez encore avec moi que moins on est libre et mieux on aime les femmes. Les Suisses s’en servent moins que les Français et les Turcs davantage... »




Je vide le fond de mon bissac à citations, j’y trouve ces passages des Mémoires de Besenval qui auraient été mieux placés dans la lettre traitant la même matière :

« L’association helvétique fut toujours divisée en de trop petites parties pour pouvoir, en réunissant ses forces et son industrie, produire la puissance dont elle est susceptible ; elle est assujétie à des administrations