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Page:Allaire - La Bruyère dans la maison de Condé, t. 1, 1886.djvu/593

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1685.

Doctrine politique de la Bruyère comparée à celle de Bossuet. — Politique de Louvois opposée à celle de Seignelay. — Contraste entre Mme la Duchesse et Mme de Montespan dans leur conduite envers le duc de Bourbon. — La Bruyère est traité comme un gentilhomme de la maison de Condé. — M. le Prince vient à Versailles et fait à son petit-fils des leçons sur les événements militaires de Hongrie. — M. de Briord, premier écuyer de M. le Duc, devient une sorte de gouverneur du jeune prince. — M. de Xaintrailles est éloigné. — Retour des princes de Conti ; le roi leur pardonne à la prière de Condé, mais l’aîné perd les grandes entrées. — Départ du roi pour Chambord avec sa cour. — L’éducation du duc de Bourbon tombe dans l’intrigue ; les RR. PP. se retirent ; Sauveur prend congé. — Condé réprimande son fils, qui se défend mal. — La Bruyère reste ferme et prudent à son poste. — Il obtient parole qu’on reprendrait les études à Fontainebleau. — Comparaison de la conduite de M. le Prince et de M. le Duc. — Caractère de Mme de Maintenon ; secret de sa puissance. — La constitution politique de la France à cette époque s’explique d’elle-même. — Conclusion qu’en tire la Bruyère 
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1685 (octobre-novembre).

L’éducation du duc de Bourbon, désorganisée à Chambord, se réorganise autour de la Bruyère à Fontainebleau. — Fausse situation du duc et de la duchesse de Bourbon : mauvaises plaisanteries. — Mésaventures de l’abbé Genest et du père Pallu, du prince de Conti et du prince de la Roche-sur-Yon. — La princesse de Conti a la petite vérole. — Mauvaise humeur de M. le duc de Bourbon. — La Bruyère continue ses leçons d’histoire politique ; mais il espère que M. le Duc l’aidera en faisant répéter ses leçons au jeune prince. — Condé n’est pas content de la faiblesse de M. le Duc, mais le roi est content du duc de Bourbon. — Les dragonnades produisaient l’effet voulu. — Étonnement de la Bruyère. — Révocation de l’édit de Nantes. — Indignation de la Bruyère. — Sermon de Bossuet très touchant, mais peu juste. — Embarras de la Bruyère ; il change son enseignement. — Folies du prince de la Roche-sur-Yon. — Mort du chancelier Michel le Tellier ; mort du prince de Conti. Le duc de Bourbon lui rend les derniers honneurs, et retourne avec la cour à Versailles. — Conclusion morale : le prince de la Roche-sur-Yon fut exilé à l’Isle-Adam. — M. le Duc n’eut pas les grandes entrées, et Bossuet fut chargé de prononcer l’oraison funèbre de Michel le Tellier 
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1685-1686.

Oraison funèbre de Michel le Tellier par la Bruyère. — Condé lui fait savoir comment il doit parler du duc de Bourbon. — Le moraliste est obligé d’être très prudent. — Tenue sévère de la maison du duc et de la duchesse de Bourbon à l’hôtel de Condé. — La Bruyère donnera des leçons à la femme comme au mari. — Petit sermon du roi au duc de Bourbon ; faveur des honnêtes gens et des gens de bien. — Difformité du mariage de Mme de Maintenon. — Émeute des paroissiens de Saint--