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Page:Allaire - La Bruyère dans la maison de Condé, t. 1, 1886.djvu/80

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toujours prêts à se fâcher, et à croire qu’on se moque d’eux ou qu’on les méprise. Il ne faut jamais hasarder la plaisanterie, même la plus douce et la plus permise, qu’avec des gens polis ou qui ont de l’esprit. » Avec cette politesse et cet esprit, notre Parisien en voyage put avoir quelques mésaventures fâcheuses, et l’on comprend qu’il ne se soit pas plu dans un pays où cependant Huet, Segrais et d’autres trouvaient alors une agréable société. La Bruyère revint promptement à Paris.