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LARMES


Un homme, jeune encore, qui cache sous le prestigieux pseudonyme de Balthazar une des personnalités les plus en vue des hautes études françaises, veut bien m’adresser, en m’en faisant hommage, un très substantiel et très élégant travail qu’il vient de terminer sur ce sujet : les Larmes.

Publier cet opuscule entier serait sortir du léger cadre de mes badinages. Je me contenterai donc de le résumer, en tâchant de lui conserver sa rare saveur et sa hautaine originalité.

M. Balthazar, — conservons-lui ce nom, puisque cela semble lui faire plaisir, — eut un professeur de philosophie dont la devise favorite était : L’essentiel est de se poser beaucoup de questions. Et il s’en posait, le digne homme, paraît-il, des myriades ! Seulement, il ne se préoccupait jamais d’en résoudre une seule.