point d’exclamation, sans oublier les spirilles de la fièvre récurrente !
Et allez donc !… Le jour où l’Allemagne nous embêtera, au lieu de lui déclarer la guerre, on lui déclarera le choléra, ou la variole, ou toutes ces maladies à la fois.
Le ministère de la guerre sera remplacé, bien entendu par le ministère des maladies infectieuses.
Comme ce sera simple ! Des gens sûrs se répandront sur tous les points de la nation abhorrée et distribueront, aux meilleurs endroits, le contenu de leurs tubes.
Ce procédé, mon cher Paul, a l’avantage de s’adresser à toutes les classes de la société, à tous les âges, à tous les sexes.
L’ancienne guerre était une bonne chose, mais un peu spéciale, malheureusement : car on n’avait l’occasion que de tuer des hommes de vingt à quarante-cinq ans.
Les gens à qui cela suffit sont de bien étranges patriotes.
Moi, je hais les Allemands ; mais je les hais tous, tous, tous !
Je hais la petite Bavaroise de huit mois et demi, le centenaire Poméranien, la vieille dame de Francfort-sur-le-Mein et le galopin de Kœnigsberg.
Avec mon système, tous y passeront. Quel rêve !