figure de mon ami. Évidemment, il regrettait de m’avoir amené. Mais pourquoi ce regret ?
— Comment, bondis-je soudain, c’est de toi ce tableau ?
Et je désignais une toile en train sur un chevalet.
— Mais oui, c’est de moi.
— De toi ! cette peinture qui se passe dans la cave d’un nègre ! De toi, que je connus affolé de lumière et de clarté ! De toi, cette chose innommablement brune ! De toi, à qui le seul mot bitume levait le cœur !
— Oui, mon pauvre ami, de moi ! Un jour, peut-être, tu sauras et alors tu me serreras la main très fort et tu auras grand’peine à retenir tes larmes !… Mais assez causé de ce triste sujet, et viens voir l’adorable corps illustré de la jeune Alice.
(Passage supprimé par la Censure.)
— Mais, non d’un chien ! m’impatientai-je, me diras-tu d’où cette évolution brusque et en pis de ta manière ?
— Soit !… Alors, jure-moi de n’en rien dire à âme qui vive !
— Mon ouïe est un sépulcre où tout s’engouffre et meurt !
— Tiens, un joli vers… Eh bien ! voici : Tu as remarqué, en entrant, comme ça sentait le goudron ?