Page:Allais - Deux et deux font cinq (2+2=5).djvu/62

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« Un syndicat d’idolâtres de votre incomparable talent et de votre parfaite tenue dans la vie me charge de vous aviser qu’il a définitivement adopté, comme courtoise formule épistolaire, le inoxydablement que vous venez de lancer avec votre indiscutable autorité.

» Mais croyez-vous point, cher Monsieur, que l’orthographe en serait pas mieux ainsi : inoccidablement, témoignant que les sentiments qu’on nourrit pour son correspondant sont altérables par rien du tout, même le trépas ? »

Nous sommes d’accord, Syndicat d’idolâtres, nous sommes d’accord.

Et puis, voici la lettre annoncée plus haut :


« À Monsieur Fernand Xau, Directeur du journal le Journal, 106, rue de Richelieu.
» Monsieur,

» Depuis plus de deux ans que, chaque matin, je lis le Journal, j’admire… etc., etc.

(Ici quelques mots aimables pour plusieurs collaborateurs non dénués, en effet, de talent.)

»… Mais ce que je prise par-dessus tout, ce sont les chroniques si fines, si ingénieuses, si larges, si substantielles de ce remarquable vieillard (sic) qui signe Alphonse Allais.

» Je n’ai pas l’honneur de le connaître, je n’ai même jamais vu sa photographie, mais le respect que