maison verte ! » la nouvelle romance du commandant Thomeret, vous comprendriez vite le peu de regrets que nous éprouvons pour vos divettes.
» Mais ce qui vous ravirait plus encore, ou je vous connais mal, c’est le petit jeu de madame Marouillet.
» Tout le monde s’assied en cercle, coude à coude ; chacun tient l’index droit levé ; la main gauche est à demi-fermée, le bout du pouce effleurant l’extrémité du médium, de façon à former comme un petit puits, l’orifice en l’air. Celui qui dirige le jeu commande : Chacun son trou ! ou Trou commun ! ou Trou du voisin ! et aussitôt chaque joueur abat l’index au milieu du cercle quand on a commandé trou commun, ou l’insinue dans le petit puits que le voisin forme de sa main gauche, ou dans son propre petit puits. Vous ne sauriez imaginer rien de plus distrayant, pour peu qu’on mette de l’entrain et de la vivacité dans les commandements ; et je vous garantis que quand c’est madame Marouillet qui commande, ou encore le petit d’Angoulins, pour pouvoir les suivre, et, au milieu de l’entrecroisement des mains, ne pas s’embrouiller dans les différents trous, il faut une attention et une dextérité pas banales.
» D’ailleurs, quand on se trompe, c’est peut-être encore plus amusant, car alors ce sont des contestations sans fin et drôles au possible :
» — Trou commun, monsieur Burisson ; vous