— Quoi donc, ma belle chérie ?
— L’histoire d’un homme, à Versailles, qui s’était fait assurer sur la vie, et qui a touché son assurance en montrant à la Compagnie un autre cadavre qu’il fit passer pour le sien.
— Et alors ?
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8c/Allais_-_En_ribouldinguant_%28page_054-1_crop%29.jpg/400px-Allais_-_En_ribouldinguant_%28page_054-1_crop%29.jpg)
— Alors, l’homme a touché son assurance.
— Oui, mais il a été pincé ?
— Il a été pincé, parce que c’était un serin. Moi, j’ai imaginé un truc épatant pour ne pas être pincée.
— !!!???
À ce moment, ils soufflèrent la bougie et je n’entendis plus rien.
La petite femme débitait son idée tout bas, et l’homme n’objectait rien.
Bientôt, un bruit de baisers (mettons de baisers, à cause des jeunes filles qui continuent à nous écouter).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a3/Allais_-_En_ribouldinguant_%28page_054-2_crop%29.jpg/400px-Allais_-_En_ribouldinguant_%28page_054-2_crop%29.jpg)
Quelques semaines après les faits que je viens de relater, un homme était trouvé assassiné dans un wagon, sur la petite ligne d’intérêt local qui va de Dunkerque à Biarritz.
Les papiers qu’on trouva sur lui permirent d’établir son identité.