Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/120

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courage civique et de sacrifice au devoir.

Me Guilloche s’était muni de son chapeau.

— Voulez-vous de moi pour avocat ?

— Volontiers.

— Alors, partons, je vous accompagne au parquet.

— Messieurs, au revoir ! Au revoir, mademoiselle.

D’une voix de plus en plus sarahbernhardesque, Arabella laissa tomber ces mots :

— Au revoir, ami, et bon courage.

M. Dubenoît se laissa choir sur un banc.

— Une erreur judiciaire à Montpaillard ! Ah ça va en faire du joli !

Et M. le baron de Hautpertuis alla rejoindre jeunes gens et jeunes filles pour leur annoncer la grande nouvelle :

— Une victime ! mesdemoiselles ! une victime ! Nous la tenons notre victime !