Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/301

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même, mon cher Blaireau, que je me suis permis d’entrer sans payer.

— Vous avez joliment bien fait, monsieur Bluette !… Eh bien ! il n’aurait plus manqué que cela… Est-ce que vous m’avez fait payer un sou, pendant tout le temps que je suis resté dans votre établissement ?

— Jamais, en effet ! De plus, deux de mes pensionnaires m’ont demandé une faveur que je n’ai pas cru devoir leur refuser. Ils sont ici qui m’attendent à l’entrée.

Le baron de Hautpertuis ne put se défendre d’une vague inquiétude.

— Vous avez amené deux de vos détenus ici, dans cette fête !

— Deux charmants garçons, baron, que Blaireau a connus chez moi, Feston et Durenfort.

— Oui, confirma Blaireau, deux bons gars et pas fiers.