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— Monsieur Fléchard, vous allez me dire ce que vous avez aujourd’hui. Vous êtes tout drôle !
— Non, mademoiselle, je ne suis pas drôle, vous vous trompez, et je n’ai rien du tout. (D’un ton amer). D’ailleurs, ai-je le droit d’avoir quelque chose ? Je suis payé au mois !
Arabella était désolée ; assurément elle avait vexé le pauvre garçon.
— Mon cher monsieur Fléchard, soyez bien certain que je n’ai pas dit cela pour vous offenser.
— Offenser ! Est-ce qu’on peut offenser un homme qui est payé au mois !
— J’ai la plus grande estime pour vous, et je ne me consolerais pas de vous avoir fait de la peine.
— Au mois ! Payé au mois !
— Mais quel déshonneur, monsieur Flé-