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L’ARROSEUR

Mais elle, se tordant comme une panthère :

— Non !… Tu es beau comme ça !… Je t’aime comme ça !… Viens comme ça !…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le récit de mon homme-orchestre m’avait charmé. Un joli cas de comtesse russe ! pensais-je.

Et comme il n’achevait pas :

— Alors, vous êtes venu comme ça !

— Dame ! il a bien fallu ! Mais voyez-vous comme c’est commode d’être galant envers une dame avec un chapeau chinois sur la tête, une grosse caisse sur le dos, une vielle sur le ventre, une flûte de Pan sur la bouche, etc !

— Ça s’est bien passé tout de même ?

— Avec des natures comme cette comtesse-là, ça se passe toujours bien !