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L’ARROSEUR
— Qui est-ce ? s’enquit la dame.
— Monsieur Chicago, fit la désirable soubrette.
— Fais-le entrer au salon.
Correct, je me levai.
Très chic, ton nouveau chapeau.
C’était entendu, patati, patata, l’appartement me convenait ; je reviendrais, demain ou après-demain, rendre réponse.
Une heure après, je croisais dans la rue un de mes cousins.
— Très chic, ton nouveau chapeau ! disait l’adolescent admiratif.
— Mon nouveau chapeau ?… Je n’ai pas de nouveau chapeau.
Instinctivement, j’enlevais mon couvre-chef et constatais qu’il n’était pas mien.
Nul doute permis ! J’avais, par erreur, dans l’antichambre de la dame, coiffé le galurin du nommé Chicago.