Page:Allais - Le Boomerang.djvu/44

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l’éclat de l’interprétation, Mounet-Sully, excusez du peu ! obligeamment prêté par M. Claretie, Frédéric Febvre, fichtre ! ami intime de plusieurs monarques européens (je ne cite pas Marie-Blanche Loison, dont la notoriété ne dépassait pas un petit cercle plutôt montmartrois), etc., etc., tout, en un mot, faisait de cette soirée une de celles qui comptent dans une season, ainsi que disent les Anglais.

Le rare culot inhérent à Guillaume de la Renforcerie lui permit d’occuper un des meilleurs fauteuils de la coquette bonbonnière.

Après un petit acte insignifiant et quelques chansons ineptes de chansonniers dégénérés, la toile se leva sur le prestigieux chef-d’œuvre de notre sympathique confrère.

Loin d’être emprunté à quelque conte des Mille Nuits et une Nuit, comme prononce le docteur Mardrus, ou tel autre du vieux Perrault, Le Pauvre Bougre et le Bon Génie ne doit qu’à la vie réelle son saisissant intérêt.

La scène, en effet, représente quoi ?