Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/161

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erreur ou d’une hésitation, chez M. Laidgency.

« Mieux encore, en débouchant dans la rue qu’habite ce monsieur, Cap me désigna un immeuble distant de nous d’environ cinquante mètres, en me disant : « Tu vois cette grande maison en briques, c’est là que demeure notre ami. »

« Cap ne se trompait pas.

« Diaboliquement ravi de me voir si intrigué, Cap se refuse à la moindre explication.

« Si demain je n’ai pas le mot de l’énigme, je suis parfaitement disposé à tuer Cap et à périr ensuite, au besoin, sur l’échafaud. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lendemain matin, toujours lanciné par mon insupportable hantise, je me lève avant tout le monde et je file vers la gare.

J’ai mon idée.

Précisément un omnibus arrive, conduit par le cocher consulté hier.

— Pourriez-vous, mon brave, me donner l’adresse de M. Laidgency ?

— M. Laidgency ? La grande maison en briques vis-à-vis la poste…

— Pas un mot de plus, mon brave, merci ! Voici vingt sous pour vous.