Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/212

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Dès qu’un terme exotique entre dans notre langue, à lui d’en subir, sans murmurer, la règle, si tyrannique, si arbitraire puisse-t-elle lui sembler, ou alors qu’il retourne dans son sale patelin et qu’il nous fiche la paix !

Quand une dame me raconte qu’elle vient d’entendre de magnifiques « soli », je lui demande incontinent comment se portent ses « gigoli ». (Tête généralement de la personne !)

S’il s’agit, comme en l’espèce, d’une langue morte, engageons alors le pauvre bougre de mot à regagner prestement la paix de son sépulcre, et qu’il n’en soit plus question !)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

De tous côtés, donc, on ne parle que de sanatoriums.

Et non seulement on en parle, ce qui ne suffirait pas à terrasser la tuberculose, mieux : on en édifie, on en inaugure même.

Pas en nombre suffisant, hélas ! mais il y a commencement à tout, pas vrai ?

Je n’ai pas la prétention de vous faire une leçon sur les conditions de bon agencement d’un sanatorium.

Vous savez tous qu’un établissement de ce genre doit réaliser tout ce qu’il existe au