Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/51

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Val d’Andorre m’a chargé d’organiser sa nouvelle flottille de torpilleurs…

Un signe de mon doigt indiqua à l’homme du bar de renouveler les consommations.

— Ensuite, poursuivit Cap, je suis allé en Afrique où j’ai de gros intérêts.

— Ah bah !

— Oui, je fus désigné par le conseil d’administration pour organiser le service.

— Quel service, Captain ?

— Le service de la Société générale de Publicité dans les W.-C. du Soudan… Ah ! cette Afrique !

Darkest Africa, comme dit Stanley.

— Stanley n’a jamais f… les pieds en Afrique.

— Je m’en doutais.

— Le peu qu’il connaît de ce pays, il l’a appris dans le supplément de la Lanterne. (?)

Le commodore profita d’une vague accalmie pour faire venir une bouteille de champagne (un petit extra-dry, au sujet duquel je ne vous dis que ça).

Cap poursuivit :

— Vous avez raconté il y a deux ou trois jours dans le Journal, mon cher Alphonse, l’histoire d’un jeune requin qui pleure en recon-