Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/135

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sympathique proviseur du lycée Condorcet.

Nous eûmes vite assez, mes amis et moi, de l’insupportable poussière qui sévissait dans le cours de Vincennes, et, très altérés, nous nous installâmes à la terrasse d’une brasserie de la place du Trône où l’on nous servit trois bocks d’une petite pissenbrau, je ne vous dis que ça.

Nous causâmes de choses et d’autres. Le duc d’Aumale fourmille en souvenirs piquants et Gidel miroite littéralement d’aperçus ingénieux.

Bref, nous bavardâmes à tour de bras.

Devant nous se dressait une baraque, pas encore ouverte, et dont l’enseigne était en lettres russes.

Un immense tableau, sur la devanture, représentait une grande dame slave qui