Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/232

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Gandillot s’impatientait, quand M. Sarcey offrit une combinaison :

— Je n’ai pas d’argent à vous donner, dit-il, mais je puis vous rembourser en publicité. Faites des pièces de théâtre, j’en dirai le plus grand bien.

De guerre lasse, Gandillot accepta.

Il entra dans le premier café qui s’offrit à sa vue, demanda de quoi écrire, et composa les Femmes collantes.

La combinaison réussit à merveille ; à l’heure qu’il est (3 h. 20), M. Sarcey est presque acquitté de sa créance. Encore une pièce ou deux, et M. Gandillot ne sera plus contraint à faire du théâtre.

À moins que Gandillot, qui a beaucoup fréquenté les nègres aux États-Unis, ne fasse comme eux, et continue.