Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/51

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Très visiblement indigné, le vieux kanguroo haussait ses petites épaules.

— Il est évident, repris-je, qu’avec cette hygiène les marsupiaux boxeurs ne jouiront jamais de votre verte vieillesse.

— Oh ! moi, je dois ma belle santé à l’habitude que j’ai contractée de me nourrir d’olives. Tous les matins, mon ami le poète Jean Sarrazin m’en apporte une petite provision, que je grignote dans la journée, en vertu du vieux principe de l’école de Salerne :


Quiconque mange les olives,
Chaque jour de chaque saison,
Vit plus longtemps que les solives
De la plus solide maison.


Et sur ce quatrain, peut-être pas très authentique, le vieux kanguroo me quitta,