Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/130

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pareilles, vous irez coucher où vous voudrez, mais je ne vous ouvrirai pas.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ça, c’est la légende.

Dégustez-moi la vérité.

On lit dans la Revue de Lausanne du 10 mai le léger fait-divers suivant que voici textuel :

« … Schwytz, 9 mai. — Les habitants des hameaux de Ried, Haggen, Engiberg, Burg, Naltbach, et Scawen n’ont pas été peu ébahis, l’autre soir, raconte le Bote der Urschweiz, de voir pénétrer chez eux les détenus du pénitencier. Ces prisonniers ne songeaient nullement à piller les maisons ; ils venaient comme auxiliaires de la gendarmerie et traquaient le forçat Machler, condamné pour l’assassinat d’une femme, qui venait de s’évader (sic).

Le gendarme Reichlin, leur gardien, ayant appris cette fuite à 6 h. du soir, s’est écrié :