Page:Allais - Rose et Vert-Pomme.djvu/169

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Sur cette plage grouillait une cohue bigarrée ; on y voyait des peintres, des Anglais, d’anciens entrepositaires, des poètes, etc., etc.

Nous ne nous occuperons, si vous voulez bien — car l’espace m’est avarement compté — que d’un peintre et d’un poète.

Le peintre s’appelait… mettons Cimaise.

Et le poète… mettons Larime.

(De la sorte, ma famille ne me reprochera pas de me surmener pour trouver des noms à mes héros.)

Larime et Cimaise étaient les meilleurs camarades de la terre, à part ce détail que Larime professait, pour la peinture de Cimaise, un dédain qui confinait à la nausée.

Cimaise, à qui ce détail échappait, s’était mis en tête d’offrir une de ses toiles à Larime.