Page:Allais - Rose et Vert-Pomme.djvu/170

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Au cours d’une visite de Larime à l’atelier du peintre, ce dernier ne manqua pas de glisser sous le bras du poète une petite étude dont il n’était pas trop mécontent.

— Grand merci, fit vivement Larime, excusez-moi, mais je ne saurais accepter ce cadeau.

— Pourquoi cela, donc ?

— Parce que cela vous priverait.

— Mais je vous assure…

— Si !… si !… cela vous priverait !

— Mais, nom d’un pétard ! puisque je vous dis que cela me fait le plus grand plaisir !…

— Non… non !… Moi, je sais que cela vous priverait.

Et Larime sortit, les mains enfournées au plus profond de ses poches.

Le soir, il trouva dans sa chambre ladite étude, gentiment encadrée et ornée d’une