Page:Allart - Les Enchantements de Prudence.djvu/62

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« La jeunesse apprend tout séparément ; ce n’est qu’à la longue qu’elle s’aperçoit que tout se lie et qu’elle parvient à voir les choses dans leur ensemble. » « L’amitié ne se prolonge pas seulement par sa constance, mais parce que le premier attrait qui l’a formée se renouvelle chaque jour. »

« La disposition à réfléchir s’annonce assez souvent par de la fatigue et de l’impatience ; quelquefois on pense à soi et à ses amis, et ces idées mènent à d’autres plus étendues. Alors la fatigue , l’impatience disparaissent. On devient sérieux et appliqué, le travail est d’un intérêt extrême, le plaisir l’emporte sur la difficulté ; le calme et la joie renaissent, et on éprouve le plaisir de penser. »

« Dans les déterminations qu’on prend, il y a quelque chose de plus que la raison et le penchant, il y a un certain instinct indéfinissable qui vous retient ou qui vous pousse. »

a Elle a besoin du mouvement et du monde pour jouir dans la solitude de ses pensées et des lettres, et ce qu’elle aime le mieux dans l’agitation, c’est le plaisir qu’elle en éprouve à se retrouver seule. »

« Une personne d’esprit, en se pliant aux choses imposées, leur imprime son caractère, et tire parti des évé-