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Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/148

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DE LA DÉMOCRATIE NOUVELLE.

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Au commerce et à la marine se rattache, à son tour, la question des colonies nous l’avons dit, sans colonies, point de grand commerce sans commerce, point de marine, et sans commerce ni marine, point d’issue pour l’activité nationale, sinon la guerre civile ou étrangère.

Le total de notre commerce avec les colonies françaises s’est élevé, en 1835, à 109,000,000 fr.; c’est notre branche de commerce extérieur la plus considérable après celle de notre commerce avec les États-Unis

séquence. Avec un droit de tonnage de 20 fr. le bâtiment français supporte une surtaxe de 2,000 fr. C’est une inégalité choquante.

Le chiffre de ce dernier commerce s’élève pour la même année, à at~ millions avec la Belgique, qui tient le troisième rang parmi les puissances avec lesquelles nous s avons le plus de rapports commerciaux, à ~5 millions avec la Sardaigne, à c)~ millions; avec l’Angleterre, à C)t millions; avec l’Espagne, à 66 millions; avec les petits Etats d’Allemagne, à 58 millions; avec la Suisse, à /{~ millions. (T~o/r le ~faK du commerce et de la navigation de la France en t835,&Ae’~ar/ntn:~fra~’onf~M</offa~M.) Ces chiffres ne détruisent pas d’ailleurs les considérations que nous avons fait valoir pour prouver que les puissances avec lesquelles nous avions le plus d’intérêt à commercer étaient non seulement les Etats-Unis mais encore ceux de l’Amérique du sud, la Turquie, l’Egypte, les pays les plits reculés vers le nord, l’Espagne et le Por-