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DE LA DEMOCRATIE NOUVELLE.

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donc en face d’un surcroît de trésors qu’il dépend de nous de posséder loin de décliner en puissance nous sommes réservés à grandir. L’exploitation plus savante de nos biens matériels les accroîtra indéfiniment, comme, dans l’ordre politique, l’amélioration de nos mœurs augmentera pour nous la jouissance de la liberté, et, par là, cette liberté même.

La première chose dont il faille s’occuper, pour favoriser le progrès de l’agriculture, est d’établir le plus grand nombre possible de fermesmodèles sur différents points du territoire La 3l fr. 5o cent., tandis que l’arpent français ne produit que i5 fr. Je crois cependant qu’il est dans l’erreur, relativement à l’exacte similitude des deux mesures et que l’acre anglais est un peu plus grand que notre arpent. On ne possède encore, en France, que dix ou douze fermes-modèles, au premier rang desquelles se placent la ferme de Roville, dirigée par notre premier agronome, M. de Dombasle; l’institution agronomique de Grignon fondre, en t8a~, par M. Bella; les fermes moins considérables, établies à Coetbo, à Gap, à Mayenne, etc. Le système des comices. a~n’co/e~ fait d’heureux et rapides progrès. Le but de ces établissements est de perfectionner les méthodes et les instruments aratoires et de se livrer à des expériences. Le nombre des comices, qui, en t83o, était de dix au plus s’élève aujourd’hui à deux cent soixante non compris cent dix-sept Sociétés d’agriculture.

Les fonds réservés par le département des travaux publics et du commerce pour l’encouragement de l’agriculture ne s’élevaient, en i83o, qu’à ’jo;ooo fr. Cette somme