DE LA DEMOCRATIE ftOUVULLE.
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tant la réunion des parcelles de terre qui tendent t à s’agglomérer
Je crois que les alarmes causées par le morcellement ne sont pas aussi fondées qu’on le suppose. Le désir du riche propriétaire sera toujours d’agrandir ses domaines et si les taxes sur les mutations de propriété, qui emportent, dans l’état actuel des affaires, deux années de revenu, étaient plus modérées, la concentration des parcelles éparses, en corps de ferme, se ferait partout où la nature des choses et le bien des campagnes veulent qu’elle s’opère, car il est des pays de grande culture et des pays de petite culture. Il est utile que, dans ceux-ci, la division des propriétés s’effectue et que, dans ceux-là, elle s’arrête; mais l’intérêt particulier saura bien faire cette distinction il ne divisera plus là où le morcellement n’est pas productif tout dépend donc de l’abaissement du droit imposé sut les échanges.
Voici comment Walter Scott s’élevait, il y a quelques années, contre la concentration générale et illimitée des propriétés, qui est un autre abus produit par la loi civile dans la Grande-Bretagne
Ce que l’on a vu en Angleterre a eu lieu après la destruction de la république romaine et fut le principe le plus actif de la chute de l’empire romain. Les petites fermes des Romains primitifs avaient été peu à peu réunies. La propriété du sol était concentrée entre les mains de quelques grands propriétaires et la culture dévolue aux esclaves. Les mercenaires seuls se chargèrent de défendre le pays l’empire s’écroula.
M Si le système actuel de l’Angleterre n’est pas changé, avant qu’il soit peu, tout le revenu des propriétaires sera absorbé par la taxe des pauvres. Déjà même elle a dépassé ce revenu dans certaines paroisses dans un grand nombre, elle en a absorbé les deux tiers et elle continue de s’accroître dans une proportion effrayante c’est un châtiment sensible pour ceux qui, par une avidité aussi coupable qu’imprévoyante, ont isolé le paysan du sol qu’il
