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Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/325

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LIVRE XU, CHAP. X.

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cette liberté comme étant de son essence; mais elle a su poser la limite commandée par le principe de son gouvernement. Elle n’a permis de discuter ni le monarque, ni la constitution. La classe régnante a entrevu !e danger placée, sous le le souverain de son choix entre deux sortes d’ennemis, les uns qui veulent un autre roi, les autres qui n’en veulent pas du tout, elle a mis,

à 1 abri de leurs attaques, en général la royauté,

â l’abri de leurs attaques, général la royauté,

et en particulier celle qu’elle s’était donnée. Les lois de septembre 1835 à l’endroit de la presse périodique ont été le complément des ouvrages de défense, organisés par les classes moyennes autour de leur position

Les motifs qui doivent faire redouter la suppression ou l’abaissement du cens d’éligibilité se retrouvent à l’appui des mesures qui interdisent à la presse la mise en question de notre forme de gouvernement. Chaque constitution d’État a une loi de conservation; le despotisme, l’oligarchie, la république ont su se défendre pourquoi le gouvernement des classes moyennes ne veillerait-il pas à son salut? Dans ce genre La modification apportée au jury par les lois de septembre me paraît., au contraire, directement opposée au principe du gouvernement des classes moyennes et d’ailleurs, en rendant ces lois, qui sont co/7!Drej~:fM il eût été urgent d’ouvrir quelque part, une ~oM~x~e de sûreté.