Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/59

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UViRB Vtt~ CHAP. XV

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la concurrence effrayez ceux qui dorment, ne vous occupez pas de leurs cris C~Mt ~K/’ ~~Hc bien châtie bien.

Ce jour est arrivé pour la France le gouvernement n’ose pas encore le dire tout haut mais il agit insensiblement contre le système prohibitif.

Qu’il ait sans cesse devant les yeux le but suivant

Affranchissement de tout droit sur les matières premières que nous ne possédons pas, telles que les fers, 1 indigo, le coton, la laine fine, les bois de teinture, etc. et réduction graduelle des Par la loi de douanes votée en !836, on est déjà entre dans cette voie salutaire elle a aboli la prohibition qui frappait les numéros fins de t~3 et au dessus(systëme métrique) des cotons filés écrus. C’est un premier pas il n’y a pas de doute que les filateurs français effrayes du sort qui les menace vont redoubler d’efforts pour fournir en bonne qualité tous les fils du numéro inférieur à celui de t/}3. Mais ce qui est injuste à leur égard, c’est le refus de réduire les droits sur les cotons longue soie, qui sont la matière première de leurs filatures, dans une proportion suffisante pour qu’ils puissent lutter moins défavorablement t. avec la concurrence étrangère.

Quant aux fers, la réduction a été très minime, et cependant on est saisi de surprise et presque d’effroi en calculant que, depuis tStSjusqu’en )835, nousavonssacrifié, en nous privant des fers étrangers, 618 millions.