LIVRE VI~ CHAP. XVt.
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progrès de la civilisation européenne devrait faire sortir de chaque pierre de Venise et de Gênes. Déjà la liberté produit son effet accoutumé sur la politique du Portugal; cette puissance a déchiré le tarif commercial qui conférait tant de privilèges à la Grande-Bretagne elle rentre dans l’indépendance de son industrie et de sa navigation; l’ombre de Vasco de Gama lui a apparu; et si elle consulte les annales de son histoire le souvenir des fondements de son ancienne puissance lui fera souhaiter ardemment de recouvrer une marine.
Il est réservé à l’Espagne, dans un temps plus ou moins éloignée de suivre le cours des mêmes destinées. La possession de Cuba, de Porto-Ricco et des Philippines la rend encore aujourd’hui la seconde puissance coloniale du monde’. Ainsi tout présage a la navigation un développement immense sur chaque point de l’univers. Les grandes questions dont la solution est encore enfermée sous triple voile/dans le trésor de l’avenir, paraissent devoir se décider par la force maritime. Resterons-nous en arrière des autres nations ? négligerons-nous de nous préparer les ressources nécessaires pour remplir, Les éléments de la régénération de la marine espa~nolt~ sont dans te cabotage national, qui est très actif.
