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Page:Alletz - Harmonies de l’intelligence humaine, tome 2.djvu/258

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253 dans la nature, réduit nos facultés à une impuissance sublime (1).

CHAPITRE V. La lune à travers le feuillage.

Rien de plus poétique que l’aspect de cet astre dans une belle nuit d’été, lorsque ses rayons glissent entre les rameaux des arbres, et semblent obéir, comme la feuille elle-même, au souffle du vent. Il semblerait que le sentiment vague, excité dans l’âme par ce spectacle, se refuse à l’analyse. Cependant rien ne peut se passer dans la région morale de notre être, qui n’ait un caractère intellectuel, et qui à ce titre, n’ait sa cause dans les fins de la raison humaine. Ce globe lumineux, dont la blanche lumière perce çà et là les ombres, attire notre attention. Il n’y a pas longtemps qu’il s’est levé dans les cieux son apparition récente au milieu des ténè-

(1) Idée de puissance.