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les saisons A peine s’il distingue le soir d’avec le
matin : tout, dans ce monde, lui semble s’éteindre
avec lui ; il ne discerne plus ni figure, ni nombre,
ni distance ; il perd la mesure des heures, et l’on
dirait qu’il n’y a déjà plus de temps pour celui qui
est au seuil de l’éternité (1)!
Il est peu d’homme (sic) qui, disputant leur vie contre
un mal douloureux, ne poussent, si leur conscience
est pure, ce cri involontaire : « Qu’ai-je fait
à Dieu pour être visité par de telles souffrances (2) ? » Si des fautes qu’ils ont commises
s’élèvent contre eux, ils demandent à ce Dieu de
les laisser vivre pour les réparer (2).
Je préfère à beaucoup de gros livres où l’on démontre
l’immortalité de l’âme, cette dernière parole
d’un juste « Je ne croyais pas qu’il fût si doux
de mourir (3). »
(1) Idée d’unité et d’éternité. (2) Idée de justice. (3) Idée de bonheur.