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même aux éclats de cette lubie. Mais vivre dans
une cité brillante, au milieu des plaisirs, voir une
société animée et distinguée régner par la jeunesse et la beauté sur des intelligences d’élite,
trouver enfin l’époux dont elle se forme une image
de fantaisie, voilà les rêves qui à la fin s’emparent
de toute sa pensée. Ses amies arrivent, la trouvent
plus pâle ; et tout est mis sur le compte d’une mi-
graine.
C’est ainsi que s’écoule sa vie et déjà, avant d’avoir connu le bonheur, elle touche au moment de perdre l’espérance.
CHAPITRE VI. l’exil.
L’exilé évoquera les images des auteurs de ses
jours, et croira les revoir d’abord tels qu’il les vit
au moment de la séparation ; puis il cherchera à
se les représenter avançant dans la carrière de la
vie. Leurs cheveux ont blanchi des rides ont sillonné leur visage ; peut-être la maladie a-t-elle
